Après l’eau, la nourriture, le dossier sur l’énergie couplé à l’environnement est une priorité pour les Etats sur notre planète envers leurs populations.
Comment peut-on traiter l’issue de ce dossier énergétique pour le transformer en monnaie de marchandage pour un accord d’une cuisine électorale entre le Parti Socialiste et Europe Ecologie les Verts ! Un peu de sérieux, Monsieur le candidat et Madame la candidate la gravité de ce dossier ne peut être traitée en quelques heures et de surcroit lors d’une campagne électorale. C’est un travail de fond, important avec tous les éléments mis à disposition ou l’idéologie n’a pas sa place, uniquement les intérêts, la sécurité et l’avenir du Peuple Français doit être retenus. N’oublions pas non plus les conséquences sur le réchauffement climatique de la planète avec l’utilisation de moyen de production d’électricité de substitution qui peut être très polluant. Pour moi, la décision finale et ses conséquences de l’avenir énergétique en France appartiennent au Peuple de France tout entier. L’électricité est un produit de première nécessité avec son volet économique et social.
REALISME : Jusqu’à ce jour, nous traversons une période climatique avec des températures clémentes. Dans un scénario, qui n’est pas impossible, devant une vague de froid intense qui toucherait l'Europe, nous sommes dans l’incertitude, aujourd’hui, avec les moyens de production d’électricité actuels dont nous disposons, d’affirmer de répondre à 100% à la demande sur notre territoire, sachant que l’alimentation du réseau est régulée en échange d’électricité entre les pays interconnectés d’Europe. Pour cela, notamment, le réseau de transport d’électricité français est relié à ses pays voisins par des lignes d’interconnexion. En particulier, la France échange de l’électricité avec tous ses pays voisins (Angleterre, Belgique, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne). Elle est donc directement interconnectée à ses 6 frontières. Observons les échanges d’électricité de la France avec l’étranger d’après le bilan électrique 2010.
Au global pour 2010 : les exportations sont plus importantes que les importations de 29.5 TWh* (solde exportateur). On constate une augmentation du solde exportateur de 19% par rapport à 2009.
En particulier, au cours de cette même année 2010, la France a été importatrice pendant 72 journées, contre 57 pour l'année 2009. Regardons ces échanges de plus près encore, à l’échelle d’une journée (par exemple celle du 25 novembre 2010). On constate que les échanges d’électricité peuvent avoir lieu, au fil des heures, dans un sens et dans l’autre. Ainsi la France peut-elle être importatrice et exportatrice le même jour ! Contrairement à ce que les chiffres annuels, très globaux, peuvent laisser croire, les échanges d’électricité, à l’import et à l’export, ont lieu à tout instant, à chaque frontière… sans que les citoyens le sachent !
Quand on connait la nouvelle position politique sur le nucléaire de nos pays voisins avec vraisemblablement la réactivation de centrales à fonctionnement fossile (pollution supplémentaire) pour satisfaire, voir peut être essayer seulement de satisfaire leurs propres besoins. De gros problèmes se dessinent à l’horizon.
Nous ne devons pas perdre de vue également que la gestion du réseau : Interactions permanentes est basé en Angleterre, Cédric Le Tallec est le responsable du « trading » électricité à très court terme (infrajournalier) pour la Deutsche Bank. Il gère précisément les achats et ventes d’énergie du jour pour le lendemain sur le marché européen. Tous les jours, il est en relation avec les acteurs du marché et les 41 gestionnaires de réseau en Europe.
Seulement pour dire qu’un bouleversement de la production et le déséquilibre de l’offre et la demande seraient facteur d’une forte hausse et flambée des prix de l’électricité avec un coût social sans précédent pour les populations et touchant surtout les plus défavorisés.
Reste à savoir les possibilités de compensation de la production d’électricité voir le remplacement du nucléaire sur le terrain, la faisabilité technique, sa durée de réalisation et sa capacité de production en TWh. Enfin le coût financier réel des investissements et fonctionnement ainsi que le coût global du démantèlement du nucléaire.
GOUVERNER C'EST PREVOIR voilà un slogan réaliste, évoqué par François BAYROU, qui pour ce sujet en particulier est incontournable pour ne pas faire du n'importe quoi sur le dos des Français.