En 2007 notre tout nouveau Premier Ministre François Fillon déclarait « Je suis à la tête d’un Etat qui est en situation de faillite ! » Aujourd’hui, un peu plus de quatre ans sont passés et ce même Premier Ministre déclare « Le mot de faillite n’est plus un mot abstrait ! ». Mesdames, Messieurs les Gouvernants qu’avez-vous faits pendant tout ce temps ?
Cette situation qui dure depuis 2002, période durant laquelle notre Président SARKOZY était partie prenante dans le gouvernement de l’époque, engageant une certaine responsabilité de ce dernier sur « la situation de faillite » reconnu par François Fillon, un aveu, presque une accusation d’incompétence !
Vous pouvez vous réjouir d’avoir réalisé 75 milliards d’€uro d’allègements fiscaux qui ont profités et profitent toujours aux plus favorisés. Plusieurs centaines de milliards d’€uro de dette supplémentaire en pure perte pour les générations à venir, mais qui devront rembourser !
Vous recherchez de la crédibilité, le 28 Octobre 2011 les Artisans du batiment reçoivent l'assurance que la TVA 5,5% ne sera pas augmentée, quelques jours après son taux est majoré ! ! !
Vous courrez après le maintient du triple AAA et bien moi c’est un triple 000 moins que je vous accorde.
Vous offrez la rigueur et la cure d’austérité au Français à la recherche de 8 milliards d’€uro ! Dans le même temps l’Allemagne peut offrir une réduction d’impôts de 6 milliards d’€uro aux Allemands !
La France à besoin de recettes fiscales, elles existent et sont disponibles par dizaines voir centaines de milliards d’€uro dans les paradis fiscaux !
Mais la lutte contre l'évasion fiscale ne fait pas partie des priorités de la Présidence Française.
Notre Président de la République dans son discours de clôture du G20 fait une courte allocution sur le sujet : « Nous ne voulons plus de paradis fiscaux. Le message est très clair » et il promet « la publication à chacun de nos sommets de la liste des pays qui ne feront pas ce qu'il faut pour sortir d'un comportement inadmissible » et un peu vantard de rajouter « je voudrai vous demander de vous souvenir qu'à Londres, il y a trois ans, j'avais dû menacer de quitter la salle si une liste des juridictions non coopératives n’était pas établie, car à l'époque on ne prononçait même pas le mot paradis fiscal ... » une preuve, bien avant lui, au sommet des chefs d'Etats et du G8 à Okinawa, le 21 juillet 2000. Dans le discours des chefs d’Etat : Paradis fiscaux et autres pratiques fiscales dommageables : « Nous accueillons favorablement le rapport de l’OCDE sur les progrès réalisés dans l’identification et l’élimination des pratiques fiscales dommageables, qui comprend deux listes : d’une part, certaines juridictions qui remplissent les critères des paradis fiscaux, d’autre part, des régimes potentiellement dommageables parmi les pays membres de l’OCDE. Par ailleurs, nous nous félicitons des engagements publics déjà pris par certaines juridictions pour éliminer les pratiques fiscales dommageables et nous appelons toutes les juridictions à en faire autant. Nous encourageons l’OCDE à poursuivre ses efforts de lutte contre les pratiques fiscales dommageables et à approfondir son dialogue avec les pays non membres. De plus, nous réaffirmons notre soutien au rapport de l’OCDE sur l’amélioration de l’accès aux informations bancaires à des fins fiscales et nous appelons tous les pays à travailler pour parvenir rapidement à une situation où ils peuvent autoriser l’accès aux informations bancaires et l’échange de ces informations à toutes fins fiscales ».
Onze ans plus tard, rien ou si peu n'a changé. Un communiqué final du G20 mentionnant un généreux appel: « Nous appelons toutes les juridictions à prendre les mesures nécessaires pour remédier aux défaillances constatées. Ceci concerne notamment les onze juridictions dont le cadre a été jugé insuffisant par le Forum mondial ».
Le déficit de la Sécurité Sociale absorbé avec seulement une partie de la fraude fiscale en France par le biais des paradis fiscaux !
Un rêve … Non une réalité possible …
Mais alors qu’attendent ils ? Le changement !
Je vous rassure, il arrive et pour moi ça sera avec François BAYROU.