La dernière enquête transports et déplacements montre que la mobilité des ruraux est quasi exclusivement assurée par la voiture, par absence de choix:
- En milieu rural, 9 trajets sur 10 sont effectués en voiture.
- Les ruraux sont ceux qui parcourent le plus de kilomètres quotidiens avec leur voiture.
- La voiture est en milieu rural un élément constitutif de l’économie locale : travailler ou faire des courses est la première raison des déplacements.
- En proportion du nombre d’habitants il y a 25 % de voitures en plus dans le monde rural.
Devant la dégradation du pouvoir d’achat des Français, les problèmes environnementaux et de pollution, il devient URGENT de définir une politique de transports en commun cohérente sur les bassins de vie et d’emploi.
Certains parlent d’attente au vue de la nouvelle intercommunalité, avec ce calendrier imposé qui dans sa précipitation est le plus sûr chemin à l’échec, ce que personne ne souhaite, sous la forme de blocages multiples.
Les communes ont bien reçu des Préfets, les propositions de modification de la carte intercommunale, elles sont dans l’attente du volet financier sur les conséquences de ces modifications de périmètres et de compétences. Elles doivent se prononcer sur leur future intégration dans une nouvelle intercommunalité, ou sur la suppression d’un syndicat intercommunal, sans aucune visibilité, les obligeants à sauter durablement dans l’inconnu, sans même pouvoir éclairer un débat local avec leurs administrés. Ces schémas qui relèguent les élus au rang de « consultés » et non « d’acteurs » alors qu’ils assumeront au quotidien le bon fonctionnement des futurs territoires et qui ralentira de surcroît l’action de proximité que mènent au quotidien les élus locaux.
Au nom de la Démocratie, je souhaite pour toutes les Communes ce DEBAT LOCAL avec les administrés, Associations et toutes parties prenantes sur les projets communaux et territoriaux au regard de la réalité de terrain avec pour exemple un bassin de vie dans une commune limitrophe d’un autre département que celui du bassin d’emploi …
DANS L’ATTENTE TRES URGENTE D’UN SHEMA DE TRANSPORTS DE PERSONNES COHERANT !
Les compagnies pétrolières ne répercutent pas intégralement les baisses récentes sur les carburants « au nom de contraintes techniques et de stratégies commerciales », ces baisses qui devraient d’abord bénéficier aux habitants du monde rural afin de rétablir l’égalité entre les citoyens.
Tenir compte également de la difficulté des stations-services indépendantes de pouvoir se maintenir faute de mises aux normes excessivement onéreuses et trop partiellement prises en charge. Normes qui devraient être adaptées aux types de stations. Il est évident que la fréquentation ou l’environnement d’une station urbaine ou autoroutière d’un côté, et rurale de l’autre n’est pas comparable et leurs moyens non plus afin de ne pas pénaliser la trésorerie de l’exploitant qui est souvent précaire, d’autant que la subvention accordée est versée deux ans après la réalisation des travaux de mise aux normes.