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François Bayrou, une fois encore désigné comme le leader légitime du Centre

C’est sur ce récent sondage IFOP pour le compte de France Soir que je poste cet article d’espoir.

François Bayrou vient à nouveau d'arriver en tête du baromètre du Centre, réalisé par l'Institut IFOP : près de 42 % des Français le considèrent comme la personnalité qui incarne le mieux cette famille politique, loin devant les autres éventuels prétendants.

Les projecteurs des médias ont beau être tournés vers un autre centriste, Jean-Louis Borloo, c’est bien le patron du Modem qui « incarne le plus les idées et les valeurs du centre » pour 42 % des Français, loin devant le président du Parti radical (32 %).

Loin des gesticulations, compromissions, soumissions, sous-marinades … Des ténors politiciens qui ont bien loin dépassés l’élection présidentielle et même législative ! leurs seuls soucis étant de sauver ce qui peut être encore sauvé, alors ils se positionnent déjà pour les municipales pour Paris et autres grandes villes ! Des démarches d’ambitions personnelles placées bien avant le service dû aux Françaises et Français, pour l’avenir de la France et des générations à venir.

En toute indépendance dans le paysage politique, un homme libre, entouré d’une équipe soudée, qui travaille pour la France d’aujourd’hui, pour son avenir, pour nos enfants, nos petits-enfants … Cet homme, c’est François Bayrou, une force tranquille que le Pays à besoin dans l’urgence. Compétent, dévoué, courageux, une vision lucide, pour la vérité, la transparence, l’honnêteté, la justice, l’équité …

Pour stopper un système qui a été un échec très couteux pour la Nation et peut l’être encore bien plus, Pour un changement de Société avec d’autres valeurs humanistes. Comme vous, j’attends ce jour avec impatience.

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Promesse électorale du candidat Sarkozy mise en place juste après son accession à l'Elysée en 2007, le bouclier fiscal représentant un haut symbole, gravée à l’article 1er du CGI créé pour l’occasion par la loi TEPA en 2007 et défendu énergiquement au fil des années par le Président de la République en personne « on ne touchera pas au bouclier fiscal ». Son démantèlement aujourd’hui, par ceux qu’ils l’avaient approuvés il y a quatre ans est synonyme d’échec majeur de la politique de cette majorité présidentielle et de ses alliés.  

Acte 2 : En cette fin de législature, le gouvernement s’est décidé à lancer une réforme économique de grande ampleur sur la fiscalité du patrimoine. Un projet de loi a été présenté le 11 mai en Conseil des ministres et doit être débattu au Parlement en juin 2011 après d'ultimes ajustements. Le gouvernement souhaiterait son adoption avant le 14 juillet 2011, ce qui suppose un accouchement parlementaire aux pas de charge : L'examen du projet de loi de finances rectificative doit se poursuivre toute la journée de vendredi. Le vote solennel sur l'ensemble des articles est prévu mardi après-midi, avant la navette au Sénat, procédure accélérée, examen en commission mixte paritaire, session extraordinaire et vote définitif. Pourquoi avant le 14 Juillet ? Peut être en cette date tout aussi symbolique, un discours révolutionnaire de l’éventuel candidat à la présidentielle !

Après les propos du Ministre en charge « Cette réforme c’est plus de justice sociale, plus de justice fiscale » il y a de quoi mourir de rire. Ces super cadeaux après l’affaire Tapie, Bettencourt, les vedettes de Taiwan …………

C’est 300.000 contribuables qui vont bénéficier de ce changement. Ils sont actuellement 14.000 à profiter du bouclier fiscal… Bercy prévoit un manque à gagner de quelque 900 millions pour les caisses de l'Etat que le gouvernement a promis de compenser « à l'euro près » sous la forme de taxes diverses (en débat), mais tout ceci sera-t-il suffisant pour compenser le manque à gagner ? Et si nous parlions des « Super profits » à fiscaliser … Ne serions nous pas plus près de la réalité fiscale !

Cette réforme fiscale est une « opération de communication » de fin de quinquennat de Nicolas Sarkozy en direction des plus riches, re « Elysée » moi et vous serrez ..… !

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... simple ambition personnelle et peu crédible !

Il y a pas si longtemps, il rêvait encore d’être premier ministre de Nicolas Sarkozy en lui faisant allégeance. S’il avait été nommé, il n’aurait bien sûr pas eu cette posture et cette annonce d’intérêt pour la candidature à la présidentielle 2012. Présenté comme un héros, depuis son annonce de rupture avec l’UMP, viré il joue le je te quitte UMP mais je t’aime moi non plus … son intention affichée d’être candidat à l’élection présidentielle 2012 se qualifiant de « centriste » et aussi d’« écologiste », avec une « fibre sociale et humaniste» ! ! ! 

Pendant neuf années, il a été ministre des gouvernements Chirac et Sarkozy sans jamais émettre une seule réserve sur la politique du gouvernement : Bouclier fiscal et suppression des droits de succession, intégration du commandement de l’OTAN, discours de Dakar, discours de Grenoble, réforme de l’audiovisuel public, affaire Tapie, affaire Bettencourt, affaire Pérol, affaire Epad/Jean Sarkozy, etc …

Ministre de l’écologie :  il est arrivé là par hasard, mais n’a jamais eu cette sensibilité », le Grenelle de l’environnement qui a été médiatisé a accouché d’une souris, le gouvernement n’ayant même pas mis en place la mesure phare que devait être la taxe carbone. Capable de signer les autorisations d’exploration de gaz de schiste sans même consulter le premier ministre et de dire ensuite qu’il a manqué de vigilance, démontre son inconscience écologique et son irresponsabilité. Et qu’a-t-il dit quand le gouvernement a décidé de supprimer une aide fiscale à l’investissement concernant les panneaux photovoltaïques.

Ministre de la Cohésion sociale et du Logement : Que de belles paroles peu suivies d’actions, des promesses non tenues : En exemple l’échec du programme visant à faciliter l’accès à la propriété des gens modestes  lancé en 2005 par Jean-Louis Borloo. Six ans après, sur les 20.000 logements prévus, seuls 600 sont sortis de terre. Ces « maisons Borloo » annoncées à 100 000 euro, coûtent finalement 150 000 euros aux familles, qui se plaignent de malfaçon et doivent se pourvoir en justice, comme le relate cet article, ou celui-ci ou encore celui-là

Ministre du travail : François Chérèque, secrétaire général de la CFDT s’exprime : «Je ne reconnais aucune fibre sociale à une personne qui ne s’est pas exprimée sur le blocage du dialogue social pendant six mois.» Ajoutant aussi : «Quand il y a eu le CPE (Contrat de Première Embauche), le double discours a l’habitude de M. Borloo, qui ne dit rien alors qu’il a des responsabilités.»

Rappelons-nous aussi, avant son élection à la mairie de Valencienne, sa vie passée de riche avocat d’affaires spécialisé dans le droit des faillites et les reprises d’entreprises en difficulté (avec financement à effet de levier gagés sur les actifs) et notamment dix ans auprès de Bernard Tapie comme l’explique cet article de Martine orange,

Enfin, si l’on regarde ceux qui grenouillent autour de lui, comme le décrit bien cet article du site Marianne2.fr tout montre l’opportunisme, les combinaisons, de ceux dans son entourage, élus radicaux valoisiens ou du Nouveau Centre, qui cherchent à se positionner, à monnayer leurs suffrages, surfant au gré des sondages,  jouant sur deux tableaux : Prêts à se rallier à Sarkozy au 2ème tour ou éventuellement juste avant le 1er s’il a encore une chance et si leurs voix peuvent peser pour ne pas être responsables d’un « 21 avril à l’envers » PS face au FN, ou si le vent a vraiment tourné court pour Nicolas Sarkozy, espérer être devant Nicolas Sarkozy et fédérer des voix de Villepin et de Bayrou pour atteindre le 1er tour.

Les "salades Borloo/Morin/Hulot/Villepin" et autres ingrédients risquent de dégoûter un peu plus de Français et les faire tourner vers un vote FN ou l'abstention. 

Le cancer qui ronge notre société, c'est bien la corruption. Les Français attendent qu'enfin l'exemple viennent d'en haut et pas seulement des contre-exemples à tour de bras dans une "république" qui devait soit disant devenir "irréprochable" ! Les Français attendent qu'on les respecte et non qu'on les provoquent tous les jours comme c'est le cas depuis quatre ans, ils souhaitent aussi qu’on leurs disent la vérité. 

Je suis aux côtés des Français qui veulent un changement profond et qui veulent voir affirmer d’autres valeurs et un autre type d’exercice du pouvoir. Le pays tout entier a besoin d’une autre éthique de la politique, du sens de la justice au sommet de l’État, de voir l’exemple venir d’en haut, un État impartial, de pouvoirs respectés et contrôlés, du respect du pluralisme.

Dans l’attente de sa déclaration de candidature que je souhaite vivement et pour l’avoir une nouvelle fois accompagné, avec la délégation Corrézienne, lors de sa visite en Limousin à Guéret en ce mois de Mai, de  François Bayrou j'apprécie toujours, sa lucidité, sa tenacité, son courage, l’expression et la grandeur d’un vrai Chef d’Etat, le discours franc et réaliste, soif de justice. Je ne conçois pas le MoDem comme à son service, mais à celui de tous les Français. Le parcours d'intégrité et de constance de l'homme François Bayrou, mais pas seulement le sien mais également celui de ceux qui l'accompagnent aujourd'hui, fait que j'ai confiance dans le fait que le MoDem a dans son essence, dans son ADN, le souci de l'intérêt général qui prévaut sur les intérêts particuliers qu'ils soient force d'argent, réseaux de pouvoir ou d'influence.

François Bayrou est le seul candidat légitime du centre pour les électeurs centristes : Chez les sondés situés au centre, François Bayrou est plébiscité à 53% contre 27% pour Borloo, car ce sont les sondés sympathisants de l’UMP et du FN qui plébiscitent Borloo ! 

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Encore aujourd’hui certains parlent de conditions climatiques « exceptionnelles ». Nous devons rectifier cette vision, tous les ans les périodes de sécheresse sont bien présentent certes plus ou moins fortes. L’exception est que dans l’année il n’y est pas de sécheresse.

Face aux déclarations Ministérielles du style « Nouvelle calamité ou solidarité », les années passent et se ressemblent, il serait grand temps d’élaborer une politique ambitieuse pour garantir une gestion durable des ressources en eau, en ce qui concerne la quantité et la qualité de l’eau, son approvisionnement et sa consommation, dans notre Pays. L’accès à un approvisionnement suffisant en eau étant essentiel.

Les agriculteurs ont toujours contrôlé  localement le cycle de l’eau, soit au travers de l’irrigation soit au travers du drainage, il semblerait que ces derniers sont disposés à assumer leur part de responsabilité pour une gestion durable de l’eau en agriculture. Ils auront cependant besoin d’un soutien approprié si le secteur agricole doit être en mesure de jouer pleinement son rôle dans la réalisation du défi que représente le changement climatique et ce, au profit de la Société dans son ensemble. Les mesures d’économie des ressources en eau, déjà mises en oeuvre par de nombreux agriculteurs pour améliorer la résilience de leurs activités au changement climatique, devraient gagner en popularité. Ces mesures englobent la collecte des eaux de pluie, la rotation des cultures afin d’utiliser au mieux l’eau disponible, l’ajustement des dates de semis en fonction des températures et des précipitations, ces exemples incluent des mesures destinées à encourager une utilisation plus rationnelle de l’eau et le recours à des cultures et des techniques adaptées à la rareté des ressources en eau, ainsi que des mesures visant à développer de nouvelles méthodes d’approvisionnement en eau pour l’agriculture, telles que des réseaux d’irrigation ou des réservoirs de petite taille.

Une solution technique, à plus grande échelle, pour le stockage de l'eau est la création de « réserves de substitution » bâchées, déconnectées des cours d’eau et remplies par pompage en période hivernale d’excédent d’eau. Leur réalisation s’opère sur des terrains élevés relativement plats par décapage de couches successives du terrain et construites en déblai-remblai, les matériaux ainsi générés servent à la réalisation de digues.

Ces réserves permettront à terme aux agriculteurs concernés de sécuriser leur besoin en eau sans impacter le milieu aquatique. Pour les éleveurs, les ateliers bovins produisant du lait ou de la viande ; le stockage de l’eau contribuera à garantir l’affouragement de leurs troupeaux. Pour les producteurs fruits et légumes, maraîchers … la garantie de volume et de qualité des produits.

Ces réserves de substitution petites ou grandes capacités doivent recevoir un écho favorable à leur développement et non pas un tatillonement administratif, voir un refus de réalisation.

Aujourd’hui devant cette période de sécheresse, c’est l’abattage précoce du bétail, des récoltes menacées voir détruites, une spéculation sur le prix du fourrage … une catastrophe économique pour le monde agricole, des exploitation agricoles en perdition …

Des Ministères de l’agriculture et de l’écologie, nous attendons des actes, pas des effets d’annonces !

L'eau pour les industriels, pour les centrales nucléaires ... C'est vrai que contrairement aux agriculteurs, les industriels et les centrales nucléaires prélèvent l'eau de nos cours d'eau et la restitue dans sa majorité,. Mais il y a beaucoup à dire sur la qualité de ces rejets ! Ca sera pour un autre article.





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Plus ont se rapproche de 2012 de l’élection Présidentielle et surtout des Législatives, plus la fièvre monte chez les Députés UMP et de Droite, c’est vrai que les sièges où ils sont assis sont du type éjectable.

Nous avons une cinquantaine d’entre eux qui se dévoilent « Collectif de la Droite populaire » devons nous comprendre qui sont « plus populistes que populaires », enfin très tardivement ils expriment un ras le bol de fin de mandat avec soit disant, la goutte d’eau qui a fait débordée le vase, avec ces mesures concernant les panneaux radar, avertisseurs …

Jusqu’en Limousin où le Député de Creuse Jean Auclair furieux a lancé : «On est foutus ! Vos mesures, c'est une catastrophe électorale. Avec ça, on a perdu les élections...»  Extrait article de « Libération » un vrai prophète !

Quand à Philippe Meunier Député du Rhône : «Nous le disons calmement: "Ca suffit!". Jusqu’à présent, nous avons été bien gentils mais c’est terminé… On en a marre …». Extrait article de « Libération »

Ce collectif devrait être reçu à l’Elysée aujourd’hui Mardi 24 Mai 2011 à 17h00 par le Président de la République Nicolas Sarkozy, alors allons nous vers un affrontement réel dans l’hémicycle ou alors tout simplement ce beau monde rentrera t-il dans le rang ?  Réponse sous peu !

En attendant, notre vie sur la route !!! c’est la cacophonie, un pas en arrière pour calmer les rouspéteurs : Concertation des Elus départementaux et implantations de radars pédagogiques. A quand les radars avec écran géant « souriez vous êtes flashés » !

Pour mémoire, un embryon à développer, proche du système intelligent LAVIA (Limiteur s’Adaptant à la Vitesse Autorisée), qui est actuellement (sous forme informatif) partiellement utilisé sur certains avertisseurs et qui pourrait être une des solutions !

Beaucoup de temps de perdu. Vitesse supérieure requise pour faire avancer le dossier.

En cas d’aboutissement produit made in France s.v.p. Volonté politique oblige.  

 

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Utilisateur d'avertisseur de radar, je suis contre son interdiction et pour son incorporation dans les systèmes informatiques embarqués des véhicules, complétée avec des fonctions supplémentaires, par exemple : Anti-démarage (le conducteur est il apte à prendre la route), le temps de conduite sans repos, etc ...Des systèmes d'informations à majorité audio et accessoirement visio souhaités. 

Je vous livre ci-après un témoignage vécu, certe personnel mais surement pas isolé.

En circulation, à la vitesse autorisée de 90 kms/h, sur une route de campagne en trafic assez dense avec des passagers à bord, peut avant une cote avec une courbe dans sa hauteur, mon avertisseur signale en audio la présence d'un danger mobile, comme chaque fois cela déclenche en moi une plus grande vigilance, réduction de vitesse en prévision de ... Je ne pourrais remercier ce véhicule qui a renseigné ce danger qui par le système en temps réel est venu en information sur mon avertisseur, car en haut de la cote dans la courbe masquée par de la végétation une camionnette était en panne mécanique majeur empiétant sur la chaussée faute de place du bas coté, j'ai réussi grace à cette primo-vigilance à m'arrêter avant l'obstacle, la largeur de la route restante ne permettait pas le croisement de deux véhicules, j'ai évité ainsi un carambolage qui aurait été fatal pour plusieurs vies.

Ce jour là des vies ont été sauvées grace à l'avertisseur que l'on veut aujourd'hui supprimer. 

POUR MOI LE RADAR DOIT ETRE UNIQUEMENT PLACE SUR UN DANGER SPECIFIQUE ET REGLE SUR UNE VITESSE PERMETTANT DE FRANCHIR CE DANGER SANS PROBLEME, LE PANNEAU SIGNALANT CE RADAR EST A CONSIDERER COMME UNE SIGNALITIQUE D'UN DANGER IMMINANT. L'IMPLANTATION DE RADAR HORS ZONES A RISQUES ET DANGEREUSES EST CONSIDEREE COMME POMPE A FRIC !

La conduite d'un véhicule c'est la responsabilisation de l'individu à respecter la route avec ses contraintes. D'utiliser les appareils et systèmes embarqués en toute sécurité, voir déléguer son utilisation à un occupant accompagnateur en cas de manipulation de fonctionnement.

La concentration visuelle excessive sur le compteur de vitesse dans le souci de ne pas dépasser la vitesse de quelques kilomètres-heure de peur d'être flashé et couplé à la recherche et l'identification de panneaux, boitiers divers, présence de fonctionnaires ... sont des facteurs visuels de perte de concentration en temps-secondes au profit de la vigilance sur la route et qui peut être très dangereux.

A noter que chaque individu titulaire d'un permis de conduire possède son propre comportement et réaction émotionnelle sur la route au regard de chaque évènements ou situations rencontrés, qu'il soit novice, en activité professionnelle, avec des problèmes de santé ou un sénior.

Ces avertisseurs de danger, zones de travaux, incidents et accidents routiers, informations routières ... sont plus près de l'utilité publique que de l'interdiction.

Je souhaite une informatique embarquée très performante en assistance au conducteur surtout sur le plan sécurité avec un standard-type élaboré dans la concertation avec une technique couplée dans l'aménagement du réseau routier.

Aujourd'hui, là encore, sans consultations, sans concertations, sans études sérieuses, dans la précipitation une décision de technocrates et d'utilisateurs de la route avec chauffeurs très loin des réalités de terrain. Le seul côté positif est le profit pour l'Etat de l'encaissement des infractions, une mane financière !

Merci chers Contribuables, à vos poches !

Vous pouvez réagir à cet article, la parole est libre ... c'est à vous ...

 

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Avant d’envisager une quelconque exploration, nous devons maîtriser la technique en toutes sécurité et protection environnementales, non polluante pour l’eau, l’air, la terre, la mer. Dans le cas présent avec les techniques prévues, faire une exploration c’est faire déjà le mal avec les forages, l’exploitation étant simplement l’ouverture des robinets pour commercialiser.

Les territoires ruraux sont en première ligne …

Les députés français doivent examiner aujourd’hui mardi 10 Mai 2011 en urgence une proposition de loi UMP qui interdira le recours à la méthode très contestée de « fracturation hydraulique ». Le texte, examiné par l’Assemblée nationale, ne prévoit pas de mettre un terme définitif à l’exploitation des mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux, pour autant que les industriels utilisent une méthode moins risquée pour l’environnement. 

Le pétrole, une chose est sûre : le pic de production du pétrole est proche ou dépassé. Conjugué à l'instabilité politique en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, cela conduit le cours du baril vers des sommets,  la catastrophe nucléaire de Fukushima, confirment les tensions préoccupantes sur le marché de l'énergie. On entend désormais beaucoup parler du gaz et huile de schiste (aussi gaz de houille et les gaz de réservoir ultracompacts) comme d'un nouvel Eldorado.

Ont essaye de nous faire croire que si l’exploration vers une exploitation posait un danger environnemental serait un stop à la poursuite du projet. Je suis très septique à un abandon de la sorte après avoir financer en fonds perdus cette exploration.

Pour mémoire : 

Le gaz naturel exploité aujourd'hui « gaz conventionnel » est stocké dans de grandes poches accessibles au moyen d'un forage vertical simple.

Le gaz de schiste appartient lui à la catégorie des « gaz non conventionnel » il est pris au piège dans de petites poches imperméables  et répartis de manière diffuse dans différentes couches géologiques à grande profondeur , sa récupération nécessite des techniques lourdes et sophistiquées par multiplication des forages horizontaux avec  injection d’énorme quantité d'eau sous très haute pression, pour fracturer la roche « fracturation hydraulique » , avec l'accompagnement de sable et d'additifs chimiques divers, produisent des effets nocifs à plusieurs niveaux :

  • rejet de méthane et de sulfure d'hydrogène,
  • pollution d'énormes quantités d'eau (plusieurs millions de litres par gisement), souillée par des solvants, des antibactériens, des acides...
  • gaspillage d'une très grande partie de cette eau (Seulement 50 % sont récupérés et nécessitent en outre une dépollution très lourde),
  • contamination des sols et nappes phréatiques,
  • multiples rejets de polluants atmosphériques,
  • nuisances en surface : bruit, transports sur route, mitage du territoire... 

Cette technique est largement utilisée aux Etats-Unis et au Canada, où les écologistes accusent de gaspiller de l’eau, de polluer les nappes phréatiques, et de défigurer les paysages. Les Citoyens de certains sites ont l’avantage d’avoir l’eau dans le gaz ou le gaz dans l’eau, comme ont veut ! Un briquet allumé devant la sortie du robinet à l’ouverture de ce dernier la flamme jaillie avant l’eau !

C’est vrai qu’avec une avalanche de chiffres, plus ou moins réalistes, la tentation, l’aveuglement, le profit est délirant et donne le tournis.  « En France, les gisements potentiels qui se trouvent dans le sud du pays, mais dont les ressources restent difficiles à évaluer car aucun forage d’exploration n’a encore été autorisé. Le récent rapport commandé par le gouvernement estime qu’elles représentent 90 ans de notre consommation actuelle de gaz. De son côté, l’Agence (américaine) d’information énergétique (EIA) chiffre les ressources françaises à 5.100 milliards de mètres cubes. Selon Total, la région de Montélimar pourrait receler 950 milliards de mètres cubes, soit 21 fois la consommation annuelle de gaz en France. Concernant l’huile de schiste, les prévisions les plus optimistes de l’Institut français du pétrole (IFP) tablent sur des ressources équivalentes à 100 milliards de barils de pétrole de schiste, ce qui représente 150 fois la consommation annuelle de la France. L’Agence internationale de l’énergie avance un chiffre de « 100 millions de mètres cubes techniquement exploitables » dans le Bassin parisien, soit 628 millions de barils. Enfin, certains experts de l’IFP estiment que l’ensemble du sous-sol français pourrait contenir 200 milliards de barils. » (sources France Soir). Nous pouvons compléter l’inventaire avec des ressources localisées en mer Méditerranée.

Toujours dans la précipitation « bien connu du fonctionnement au sommet de l’Etat et du gouvernement ». En mars 2010, le gouvernement a accordé les trois permis de recherche d’hydrocarbures en Ardèche, dans la Drôme, le Vaucluse, le Gard, l’Hérault, l’Aveyron et la Lozère, sur une surface totale de 10.000 km2. Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Environnement, délivrait au groupe Total l'autorisation d'explorer une concession de 4300 km² entre le Sud de Valence et la région de Montpellier. Objectif : trouver une alternative intéressante aux importations massives d’énergies fossiles, sans avoir besoin des énergies renouvelables.  

Nous voyons là que plusieurs pays européens, dont la France, reviennent sur leurs engagements sur les énergies renouvelables,soit une absence flagrante de vision européenne sur les enjeux énergétiques. Pis encore, l’apriori incroyablement favorable sur la nouvelle lubie des gaz de schiste que convoite une poignée d’industriels en dépit des retours d’expériences des canadiens et des américains pour le moins problématiques, nous amène à nous interroger sévèrement sur la cohérence européenne en ce domaine

Certes, la ministre de l’environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet a bien tenté de rassurer. Mais lorsque l’on découvre que les permis de recherche avaient été délivrés dans une totale opacité par Jean-Louis Borloo, lorsque que l’on écoute les derniers propos de M. Besson responsable du portefeuille central de l’énergie. Bref, Paris fait machine arrière, le premier ministre François Fillon affirmant le 13 avril dernier à l'Assemblée Nationale que le gouvernement entendait annuler ces premières autorisations déjà données aux projets d’exploration des gisements potentiels.

Il n'est pas question de sacrifier notre environnement, l’eau par exemple, bien public, qui fait partie de notre corps l’air pour respirer, la terre et la mer pour nous nourrir, le tout indispensable à la vie, mais il n'est pas question, non plus, de fermer la porte à des progrès technologiques qui permettraient demain d'accéder à de nouvelles ressources énergétiques.

Peut être y aura-t-il un sursaut humanitaire souhaitable de la part de certain Députés de notre Pays !

A suivre …

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Les Citoyens-administrés apprécieront !

Composition de la Communauté de Communes du Pays de l'Yssandonnais

Président : Philippe VIDAU - Maire d'OBJAT

Les Communes (par ordre alphabétique) : BRIGNAC LA PLAINE - LOUIGNAC - OBJAT - PERPEZAC LE BLANC - ST AULAIRE - ST CYPRIEN - ST ROBERT - VARS SUR ROSEIX - YSSANDON

Hors communauté : AYEN - SEGONZAC

Composition du Canton d'Ayen et représentativité aux dernières élections cantonnales de 2011 :

Lors du scrutin, le Président de la Communauté de Communes du Pays de l'Yssandonnais a obtenu % voix : 

BRIGNAC LA PLAINE : 17,90% - LOUIGNAC : 33,30% - OBJAT : 48,80% - PERPEZAC LE BLANC : 36,30% - ST AULAIRE : 41,90% - ST CYPRIEN : 45,80% - ST ROBERT : 35,20% - VARS SUR ROSEIX : 39,30% - YSSANDON : 39,20%

AYEN : 16,50% - SEGONZAC : 35,50%

Eh bien, que cela ne tienne, à la réunion budgétaire 2011 de la Communauté de Communes : Attribution d'indemnités au Président 784,06€ mois et aux membres du bureau : 313,62€ mois soit une dépense de 40.000€ par an ! Motifs invoqués : Nouvelles compétences de la Communauté de Communes et frais de déplacements. A l'heure de la mise en place de la réforme territoriale (Très contestée), voulue par le Président de la République, son Gouvernement et approuvée par la majorité présidentielle et son représentant local, voila une première preuve de mesure d'économie locale !

Créer une zone d'activité "Chez Minet" c'est bon pour l'emploi !, comment se rendre à son travail du domicile situé dans les communes membres au jour d'aujourd'hui et demain avec un litre de carburant vers les 2,00€ c'est mieux ! En matière de déplacement de personnes que se soit professionnel ou pour des besoins quotidiens, la politique de transports de la Communauté de Communes fait horriblement défaut. Un peu de volonté dans la sagesse budgétaire et le premier pas peut être franchit ! Encore faut il ? 

Notre territoire communautaire est représenté à la CDCI (Commission Départementale de Coopération Intercommunale) par une minorité décisionnelle au regard du résultat du dernier scrutin-citoyen cantonal ! Quel progrès démocratique!

A suivre ...

 

Article sur la réforme territoriale ... cliquez ICI 

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Le secteur rural représente près de 80% de la superficie de la France où réside près de 50% de sa population, soit environ plus de 30 millions d’habitants.

L'espace à dominante rurale, ou espace rural, regroupe l'ensemble des petites unités urbaines et communes rurales n'appartenant pas à l'espace à dominante urbaine (pôles urbains, couronnes périurbaines et communes multi- polarisées). Cet espace est très vaste, il représente les deux tiers des communes de la France métropolitaine.

L'espace rural se caractérise par deux classes extrêmes : 1 - Le rural sous influence urbaine, où les résidents vont chercher l’emploi et les équipements dans l’aire urbaine la plus proche et 2 - Le rural isolé, souvent en régions montagneuses, où l’emploi se trouve généralement proche du domicile mais où l’accès aux équipements demeure compliqué avec des temps de trajet importants. 

La réalité de nos territoires ruraux, c'est : Voir article cliquer ICI

 

Je reprendrais ci-après un article témoignage de la libre expression d'un Maire d'une commune rurale de 500 habitants :

"Le troisième tour des élections cantonales ... La ruralité : Un luxe ou n'est-on pas en train de préparer un exode rural ?"

Mon questionnement s’appuie sur deux aspects dissociés qui prennent une autre interprétation quand on les rapproche.

Le premier se fonde dans l’observation des facteurs orbitant autour d’une meilleure organisation du monde rural. Le second est qu’il est de plus en plus onéreux d’habiter la campagne

L’habitant rural est aujourd’hui confronté à un flot d’informations et de mesures dont il ne peut ni vérifier l’efficience au regard de sa situation.

 

Voilà ce qu’il pourrait dire ou penser :

De la meilleure organisation du monde rural avec : Tout d’abord, sa réorganisation des collectivités locales et territoriale:

En effet, on lui parle de réorganisation territoriale autour de deux pôles principaux, commune et communauté de communes d’une part et conseil général et conseil régional d’autre part.  Il sent confusément qu’il est nécessaire d’optimiser les pratiques mais ne veut pas non plus voir disparaître ou réduire à une coquille vide l’échelon communal de proximité, tout comme ce qui se passe actuellement dans les sous préfectures. On lui a certes dit qu’on ne touche pas aux prérogatives communales mais il entend également qu’en ayant recours à certains artifices technocratique ou comptables qu’utilise le gouvernement, les municipalités ont en fait de moins en moins de moyens pour assumer des missions qui, en revanche ne cessent  d’augmenter, de s’amplifier ou de se complexifier. Il apprend également (mais ce doit être la rumeur) que Département et Région voit leurs missions respectives se recentrer avec une incapacité à travailler avec les communes dans le cadre de financements croisés (transparence oblige) et que de toute façon l’Etat n’honore pas ses engagements financiers liés à la décentralisation.

 

La sécurisation ensuite dans plusieurs de ses aspects : 

Tout d’abord la gendarmerie. On lui explique que les interventions de la gendarmerie sont maintenant pilotées depuis un PC départemental qui peut lui envoyer le GIGN instantanément si besoin. Pourtant, il s’interroge car il ne parvient même plus  à voir le véhicule  de gendarmerie et les gendarmes qu’il connaissait et qui assuraient une surveillance efficace et bienveillante. Il en reste bien quelques uns qui sont maintenant accompagnés de jeunes qui changent souvent mais ils n’ont plus le temps.

C’est comme les sapeurs pompiers distants de 2 km qu’on appelait quand cela était nécessaire. Maintenant on fait le 15 et c’est de notre faute s’il faut plusieurs heures pour secourir notre voisine de 80 ans car on a bien vu qu’elle était tombée devant sa porte, qu’elle avait mal et qu’elle ne pouvait plus se lever mais on n’a pas été capable de diagnostiquer un col de fémur cassé. De plus, on se fait rappeler à l’ordre de n’avoir pas donné tous les renseignements utiles quand au bout d’une heure, on voit arriver une ambulance privée qui vient faire vingt kilomètres pour constater qu’il ne peut rien faire car la personne âgée pèse une centaine de kilos.

Pour l’eau c’est autre chose. Malgré la régie communale, son prix va être multiplié par trois ou quatre car il y a les nouvelles taxes imposées par l’Etat. De plus, le maire nous a informés que dans le cadre de la sécurisation de l’eau, les normes ont évoluées de manière à ce qu’il n’y ait plus de risque à boire l’eau du robinet. Il est vrai que depuis plus de deux siècles, les différents maires jusqu’à l’actuel doivent être des assassins en puissance de nous avoir permis de boire l’eau pompée par la commune, et que le cimetière en témoigne. Et puis … il y a la sécheresse. Il faut mailler, le territoire, organiser les possibilités de dépannage entre communes. Mais cela a un coût qui va également être répercuté sur le prix de l’eau. En plus, il a toutes ces grandes sociétés privées et leurs actionnaires qui aimeraient bien mettre main basse sur l’eau du  village et qui essayent, en relation avec les représentants de l’Etat de mettre en place un grand syndicat de production-distribution en eau qui s’occuperait de tout et qui pourrait alors leur en confier l’affermage. Moi qui pensais que l’eau devait appartenir à tous.

 

Et pour finir, on lui parle du SCOT

Celui-ci doit se faire dans la concertation, et comme il veut savoir ce qui va être fait pour qu’il puisse continuer à habiter son village, il va à la réunion sur le sujet. Tout d’abord intéressé car on lui annonce que ce schéma est fait pour relancer l’activité et le quotidien dans son bassin de vie, ’il pense que l’union fait la force, il se met à déchanter rapidement comprenant car il a beaucoup de bon sens  que ce SCOT vise surtout à renforcer les zones urbaine et que sa situation ne semble pas intéresser beaucoup de monde. Là, la résignation succède à la colère car il ne se reconnait plus dans ce fonctionnement mondial qui se généralise.

 

Une vie dans nos campagnes de plus en plus dure :

Un choix de vie…

Pour lui qui avait choisi de vivre à la campagne il y a vingt ans car il avait pu s’acheter à crédit une petite maison de village à conforter, faire un peu de jardin et d’élever quelques poules pour nourrir sa famille, la vie n’a cessé de se dégrader. Cela est encore pire pour deux de ses voisins qui avaient toujours travaillé dans l’usine qui a fermé. 

De plus, il y a maintenant les problèmes de sécurité car les gendarmes ne sont plus en mesure d’assurer leur mission. Et puis, la situation avec sa voisine le fait réfléchir. Que se passerait-il si lui-même sa femme ou un de ses enfants avait un accident ?

 

… Qu’il est contraint d’abandonner

Depuis le dernier contrôle technique de sa vieille auto, il y a deux ans, il se demandait comment il parviendrait à acheter un véhicule plus récent. Maintenant, avec l’augmentation du coût de l’essence, il se sent humilié d’avoir dû contacter le maire pour demandé une aide du CCAS. Il doit en effet  mettre du gasoil dans son véhicule afin qu’il puisse se rendre à son travail, sinon ce sera le chômage. Cela n’arrangerait rien à sa situation déjà tendue avec les hausses successives de l’eau, du gaz, de l’électricité, du carburant ainsi que des produits de nécessité. 

C’est maintenant avec beaucoup d’amertume qu’il écoute les « mesures gouvernementales » censées aider les plus défavorisés. En effet, il se demande maintenant s’il ne va pas être obligé de vendre sa maison pour regagner des blocs HLM comme ses deux voisins qui ont d’ores et déjà mis leur habitations en agences.


Mettre fin à cette fracture territoriale de plus en plus marquée !

Nos campagnes attendent une politique volontariste pour assurer le «  mieux vivre ensemble » et ainsi se développer dans un équilibre entre villes et campagnes au travers une équité territoriale.

 

Il semblerait que pour la gauche le PS et pour la droite l'UMP, sur le fond, se saississent enfin sérieusement du problème rural. Sur la forme, à l'origine de la démarche avec pour le PS la rédaction du "Bouclier rural pour les territoires d'avenir" et dans la foulée pour l'UMP une copie aménagée "Plan Marshall pour une ruralité résolument moderne" (A noter que l'intitulé "Plan Marshall" : Le plan Marshall est régulièrement évoqué chaque fois qu'il est question d'aide au développement. On voit dans son succès la preuve que des crédits et des dons massifs peuvent assurer le démarrage, voir redémarrage d'une économie. L'emploi de cet intitulé employé par la droite est la reconnaissance du catastrophisme de notre monde rural d'aujourd'hui et confirme la réalité de son échec de sa politique en la matière.)

Une démarche de démocrate : Le "Bouclier rural" comme le "Plan Marshall" ne peuvent pas être une proposition de Loi dans l'état, ils sont seulement des documents de travail sur la base d'un RASSEMBLEMENT autour d'une table avec toutes les forces vives, démocratiques et républicaines de ce Pays, toutes les parties prenantes pour solutionner ce problème majeur, vers un texte règlementaire opposable aux collectivités dans le cadre de la réforme territoriale (revue et corrigée). Parlons de territoire rural, de proximité pour les besoins de base quotidiens, les services publics, et la mobilité de l'habitant rural dans son bassin de vie (transports de personnes), mais c'est aussi parler d'économie rurale et d'agriculture avec sa revalorisation, diversification et développement. Un retour de la République dans nos vilages ! UNE URGENCE A METTRE EN OEUVRE.

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Le secteur rural représente près de 80% de la superficie de la France où réside près de 50% de sa population, soit environ plus de 30 millions d’habitants.

L'espace à dominante rurale, ou espace rural, regroupe l'ensemble des petites unités urbaines et communes rurales n'appartenant pas à l'espace à dominante urbaine (pôles urbains, couronnes périurbaines et communes multi- polarisées). Cet espace est très vaste, il représente les deux tiers des communes de la France métropolitaine.

L'espace rural se caractérise par deux classes extrêmes : 1 - Le rural sous influence urbaine, où les résidents vont chercher l’emploi et les équipements dans l’aire urbaine la plus proche et 2 - Le rural isolé, souvent en régions montagneuses, où l’emploi se trouve généralement proche du domicile mais où l’accès aux équipements demeure compliqué avec des temps de trajet importants. 

La réalité de nos territoires ruraux, c'est : Voir article cliquer ICI

 

Je reprendrais ci-après un article témoignage de la libre expression d'un Maire d'une commune rurale de 500 habitants :

"Le troisième tour des élections cantonales ... La ruralité : Un luxe ou n'est-on pas en train de préparer un exode rural ?"

Mon questionnement s’appuie sur deux aspects dissociés qui prennent une autre interprétation quand on les rapproche.

Le premier se fonde dans l’observation des facteurs orbitant autour d’une meilleure organisation du monde rural. Le second est qu’il est de plus en plus onéreux d’habiter la campagne

L’habitant rural est aujourd’hui confronté à un flot d’informations et de mesures dont il ne peut ni vérifier l’efficience au regard de sa situation.

 

Voilà ce qu’il pourrait dire ou penser :

De la meilleure organisation du monde rural avec : Tout d’abord, sa réorganisation des collectivités locales et territoriale:

En effet, on lui parle de réorganisation territoriale autour de deux pôles principaux, commune et communauté de communes d’une part et conseil général et conseil régional d’autre part.  Il sent confusément qu’il est nécessaire d’optimiser les pratiques mais ne veut pas non plus voir disparaître ou réduire à une coquille vide l’échelon communal de proximité, tout comme ce qui se passe actuellement dans les sous préfectures. On lui a certes dit qu’on ne touche pas aux prérogatives communales mais il entend également qu’en ayant recours à certains artifices technocratique ou comptables qu’utilise le gouvernement, les municipalités ont en fait de moins en moins de moyens pour assumer des missions qui, en revanche ne cessent  d’augmenter, de s’amplifier ou de se complexifier. Il apprend également (mais ce doit être la rumeur) que Département et Région voit leurs missions respectives se recentrer avec une incapacité à travailler avec les communes dans le cadre de financements croisés (transparence oblige) et que de toute façon l’Etat n’honore pas ses engagements financiers liés à la décentralisation.

 

La sécurisation ensuite dans plusieurs de ses aspects : 

Tout d’abord la gendarmerie. On lui explique que les interventions de la gendarmerie sont maintenant pilotées depuis un PC départemental qui peut lui envoyer le GIGN instantanément si besoin. Pourtant, il s’interroge car il ne parvient même plus  à voir le véhicule  de gendarmerie et les gendarmes qu’il connaissait et qui assuraient une surveillance efficace et bienveillante. Il en reste bien quelques uns qui sont maintenant accompagnés de jeunes qui changent souvent mais ils n’ont plus le temps.

C’est comme les sapeurs pompiers distants de 2 km qu’on appelait quand cela était nécessaire. Maintenant on fait le 15 et c’est de notre faute s’il faut plusieurs heures pour secourir notre voisine de 80 ans car on a bien vu qu’elle était tombée devant sa porte, qu’elle avait mal et qu’elle ne pouvait plus se lever mais on n’a pas été capable de diagnostiquer un col de fémur cassé. De plus, on se fait rappeler à l’ordre de n’avoir pas donné tous les renseignements utiles quand au bout d’une heure, on voit arriver une ambulance privée qui vient faire vingt kilomètres pour constater qu’il ne peut rien faire car la personne âgée pèse une centaine de kilos.

Pour l’eau c’est autre chose. Malgré la régie communale, son prix va être multiplié par trois ou quatre car il y a les nouvelles taxes imposées par l’Etat. De plus, le maire nous a informés que dans le cadre de la sécurisation de l’eau, les normes ont évoluées de manière à ce qu’il n’y ait plus de risque à boire l’eau du robinet. Il est vrai que depuis plus de deux siècles, les différents maires jusqu’à l’actuel doivent être des assassins en puissance de nous avoir permis de boire l’eau pompée par la commune, et que le cimetière en témoigne. Et puis … il y a la sécheresse. Il faut mailler, le territoire, organiser les possibilités de dépannage entre communes. Mais cela a un coût qui va également être répercuté sur le prix de l’eau. En plus, il a toutes ces grandes sociétés privées et leurs actionnaires qui aimeraient bien mettre main basse sur l’eau du  village et qui essayent, en relation avec les représentants de l’Etat de mettre en place un grand syndicat de production-distribution en eau qui s’occuperait de tout et qui pourrait alors leur en confier l’affermage. Moi qui pensais que l’eau devait appartenir à tous.

 

Et pour finir, on lui parle du SCOT

Celui-ci doit se faire dans la concertation, et comme il veut savoir ce qui va être fait pour qu’il puisse continuer à habiter son village, il va à la réunion sur le sujet. Tout d’abord intéressé car on lui annonce que ce schéma est fait pour relancer l’activité et le quotidien dans son bassin de vie, ’il pense que l’union fait la force, il se met à déchanter rapidement comprenant car il a beaucoup de bon sens  que ce SCOT vise surtout à renforcer les zones urbaine et que sa situation ne semble pas intéresser beaucoup de monde. Là, la résignation succède à la colère car il ne se reconnait plus dans ce fonctionnement mondial qui se généralise.

 

Une vie dans nos campagnes de plus en plus dure :

Un choix de vie…

Pour lui qui avait choisi de vivre à la campagne il y a vingt ans car il avait pu s’acheter à crédit une petite maison de village à conforter, faire un peu de jardin et d’élever quelques poules pour nourrir sa famille, la vie n’a cessé de se dégrader. Cela est encore pire pour deux de ses voisins qui avaient toujours travaillé dans l’usine qui a fermé. 

De plus, il y a maintenant les problèmes de sécurité car les gendarmes ne sont plus en mesure d’assurer leur mission. Et puis, la situation avec sa voisine le fait réfléchir. Que se passerait-il si lui-même sa femme ou un de ses enfants avait un accident ?

 

… Qu’il est contraint d’abandonner

Depuis le dernier contrôle technique de sa vieille auto, il y a deux ans, il se demandait comment il parviendrait à acheter un véhicule plus récent. Maintenant, avec l’augmentation du coût de l’essence, il se sent humilié d’avoir dû contacter le maire pour demandé une aide du CCAS. Il doit en effet  mettre du gasoil dans son véhicule afin qu’il puisse se rendre à son travail, sinon ce sera le chômage. Cela n’arrangerait rien à sa situation déjà tendue avec les hausses successives de l’eau, du gaz, de l’électricité, du carburant ainsi que des produits de nécessité. 

C’est maintenant avec beaucoup d’amertume qu’il écoute les « mesures gouvernementales » censées aider les plus défavorisés. En effet, il se demande maintenant s’il ne va pas être obligé de vendre sa maison pour regagner des blocs HLM comme ses deux voisins qui ont d’ores et déjà mis leur habitations en agences.


Mettre fin à cette fracture territoriale de plus en plus marquée !

Nos campagnes attendent une politique volontariste pour assurer le «  mieux vivre ensemble » et ainsi se développer dans un équilibre entre villes et campagnes au travers une équité territoriale.

 

Il semblerait que pour la gauche le PS et pour la droite l'UMP, sur le fond, se saississent enfin sérieusement du problème rural. Sur la forme, à l'origine de la démarche avec pour le PS la rédaction du "Bouclier rural pour les territoires d'avenir" et dans la foulée pour l'UMP une copie aménagée "Plan Marshall pour une ruralité résolument moderne" (A noter que l'intitulé "Plan Marshall" : Le plan Marshall est régulièrement évoqué chaque fois qu'il est question d'aide au développement. On voit dans son succès la preuve que des crédits et des dons massifs peuvent assurer le démarrage, voir redémarrage d'une économie. L'emploi de cet intitulé employé par la droite est la reconnaissance du catastrophisme de notre monde rural d'aujourd'hui et confirme la réalité de son échec de sa politique en la matière.)

Une démarche de démocrate : Le "Bouclier rural" comme le "Plan Marshall" ne peuvent pas être une proposition de Loi dans l'état, ils sont seulement des documents de travail sur la base d'un RASSEMBLEMENT autour d'une table avec toutes les forces vives, démocratiques et républicaines de ce Pays, toutes les parties prenantes pour solutionner ce problème majeur, vers un texte règlementaire opposable aux collectivités dans le cadre de la réforme territoriale (revue et corrigée). Parlons de territoire rural, de proximité pour les besoins de base quotidiens, les services publics, et la mobilité de l'habitant rural dans son bassin de vie (transports de personnes), mais c'est aussi parler d'économie rurale et d'agriculture avec sa revalorisation, diversification et développement. Un retour de la République dans nos vilages ! UNE URGENCE A METTRE EN OEUVRE.


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Ancien élu CONSEILLER MUNICIPAL délégué : Urbanisme - Circulation - Transport en commun. Commune de Grasse 06 Mandat électif : 1977-1983 Ancien membre d'un syndicat intercommunal de transport urbain Grasse-Antibes S.T.G.A. Ancien trésorier d'une association.

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