.................... Blog d'un Corrézien Démocrate et Républicain ....................

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La réforme des Collectivités territoriales après avoir été votée par l'Assemblée Nationale 256 voix pour et 219 voix contre et le Sénat 167 voix pour et 163 voix contre est passée devant le Conseil Constitutionnel qui en a approuvé les principales dispositions, le Décret promulgué la Loi est donc applicable tant qu'elle ne sera remplacée par une nouvelle en cas de changement de majorité, mais sera t'elle vraiment remplacée ? Je souhaite que cette réforme soit remise à plat dans ses textes, mais elle reste à mes yeux nécessaire.

 

Dans sa forme actuelle d'application, essayons le moindre mal.

La REFORME DES COLLECTIVITES TERRITORIALES des enjeux majeurs pour nos Communes urbaines, péri-urbaines mais surtout les Communes rurales. 

Etat actuel de la Corrèze : 1 Communauté d'Agglomération - 25 Communautés de Communes soit une couverture de 95,5% des Communes et 97,3% des habitants.

SON OBJECTIF : Organiser différemment les territoires pour répondre avec plus d'efficacité aux besoins et attentes pour l'espace de vie de ses habitants dans lequel ils habitent, travaillent, se déplacent, se forment (éducation et métiers), se soignent, consomment, se cultivent, se distraient ...

 

SES PRINCIPES, ils concernent l'intercommunalité.

- Toutes les Communes, d'ici 2014 devront avoir adhérées à un EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunal).

- Modification du périmètre des Communautés de Communes existantes pour mieux correspondre au bassin de vie de ses habitants. Découpages et achèvement de la carte intercommunale. Possibilité de fusion entre elles.

- Simplification en fusionnant dans les nouvelles intercommunautés les Syndicats de Communes et Syndicats mixtes devenus obsolètes.

- La limite portée à 5000 habitants minimum pour une Communauté de Commune.

- Accroissement et rééquilibrage de la solidarité financière entre collectivités.

 

SES MOYENS : La CDCI (Commission Départementale de Coopération Intercommunale composée de :

- Représentants des Communes 40% actuellement 60%

- Représentants des Communautés de Communes 40% actuellement 20%

- Représentants les Syndicats de Communes et mixtes 5%

- Représentants le Conseil Général 10% actuellement 15%

- Représentants le Conseil Régional 5% actuellement 5%

La CDCI est présidée par le représentant de l'Etat dans le Département assisté d'un rapporteur général et de deux assesseurs élus parmi les représentants des Maires.

Les séances de la CDCI ne sont pas publiques, seules les propositions et les avis qu'elles rendent sont publics.

Ces CDCI existent depuis 1992 plus ou moins actives, mais leurs prérogatives se trouve d'ores et déjà très largement renforcées de par la réforme.

Contrairement à ce que l'on nous dit "Que les Communes ne perdront pas leurs compétences", en fait, elles auront à en gérer tous les ennuis. Elles seront considérées responsables des difficultés de fonctionnement alors qu'elles n'auront plus de pouvoir d'intervention.

 

LES POUVOIRS DU PREFET SERONT TRES RENFORCES A PARTIR DE 2012 !

UN CALENDRIER :

Avant le 30 Avril 2011, d'après les instructions du Ministre à ses Préfets, une première réunion de la CDCI aura lieu. le Préfet présentera les orientations qu'il a retenues pour le SDCI (Shéma Départemental de Coopération Intercommunale).

A compter de cette première réunion une période de trois mois pour formuler des avis de la part des Communes et des Intercommunalités suivi de quatre mois de travail et de propositions de la CDCI sur le SDCI. Délibérations des Communes et adoption du SDCI qui doit être adopté avant le 31 Décembre 2011 et qui devient un document de référence à caractère règlementaire. En 2012 phase de mise en oeuvre par le Préfet avec l'accord des collectivités ou 2013 phase de mise en oeuvre, avec la reprise en main par le Préfet en l'absence d'accord des collectivités ... Que se passera t'il après Juin 2013 ? ... Diverses options ... à suivre

 

ABSENCE DE DEMOCRATIE CITOYENNE ! Je ne crois pas que se soit une bonne solution pour inciter les Electeurs-Citoyens à revenir vers les urnes lors des scrutins !

La réforme territoriale SANS LES CITOYENS !!! Créer une nouvelle Intercommunalité, une nouvelle organisation du territoire avec des enjeux comme développer le bassin de vie de façon cohérent, le plus efficace possible et le faire évoluer dans l'interêt des attentes et la réalité de vie des habitants des Communes, affirmer une identité qui associe les espaces urbains, péri-urbains et ruraux.

Définir ensemble et solidairement ce nouveau territoire, son nouveau périmètre, sa gouvernance, la construction d'un projet de développement harmonieux de ce grand bassin de vie devrait associer à la reflexion et élargir le débat aux forces vives concernées par ce territore dans la diversité de ses composantes, politiques, socio-économiques, associatives et citoyennes.  Cette période de trois mois : Mai - Juin - Juillet 2011 est considérée comme délai de CONCERTATION et c'est là ou les messages passeront et seront entendus par des Préfets ouverts. J'espère en la création de forums participatifs, groupes de travail thématiques qui devraient permette d'apporter des pierres constructives à une réflexion collective pour redessiner les contours de l'intercommunalité. 

Souhaitable également, cette concertation et un compte rendu de bilan qui devraient être mis en place tout au long d'un mandat.

N'oublions pas qu'une intercommunalité réussie , c'est un transfert de compétences de chaque commune au services de tous les habitants au travers une dynamique qui passe par un dialogue constant entre les élus des communes qui la composent avec une obligation de parler, échanger, imaginer les différentes options de façon collectives. L'Intercommunalité est fondé sur un véritable pacte de confiance qui dépasse les simples découpages communaux, un état d'esprit.

MARDI PROCHAIN ARTICLE COMPLEMENTAIRE A CELUI CI : RURALITE MODERNE ET FRACTURE TERRITORIALE ...


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L'échéance 2012 approche alors les petits cadeaux électoraux commencent à pleuvoir pour essayer de limiter les dégats, ils seront financer comment ? un peu plus on n'est plus à ça près. Si nous sommes réélus après 2012 nous récupèrerons et si nous sommes pas réélus, ce qui devrait être le cas et bien après nous le déluge ! Allez y Messieurs c'est très facile de dépenser l'argent qui ne vous appartient pas, nous sommes si peu endettés !

Grandes manoeuvres et combinaisons pour la présidentielle ... La dernière en date celle de Jean-Louis Borloo quittant l'ump pour travailler sur une alternance, voir une candidature à l'élection présidentielle, après quatre années passées en tant que ministre numéro deux du gouvernement Sarkozy-Fillon sans ombrage ni contestation (il y serait encore s'il n'avait pas été viré), sans compter les cinq ans passés sous Chirac ... Et brusquement il a un programme d'alternance à une politique qui a cautionnée et acceptée !!! et pourquoi pas demander l'aval de son programme à la majorité en place.

la France et les Français souhaitent et attendent une véritable alternance, un changement de cap profond orienté vers la justice sociale, fiscale, plus de solidarité, de sécurité, de justice. Une véritable politique vers l'emploi, les jeunes, le pouvoir d'achat, la réduction des inégalités, une action pour les entreprises, pme pmi, artisans, commerçants, professions libérales ...

Engager les véritables réformes en concertation et durablement à l'inverse des solutions provisoires toujours remises en cause : retraite, protection sociale ... Une réforme, pourtant urgente, qui aurait du être engagée depuis bien longtemps celle sur les choix énergétiques couplée à une réforme sur les tarifs de l'énergie (équitable et social) avec un grand et noble mot "solidarité" pour exemple : Est il souhaitable que les ménages les plus aisés beneficient d'une énergie à des taris aussi avantageux comme le "tarif bleu" cela devrait se traduire par la mise en place d'un système juste et redistributif, incitatif pour les économies d'énergie et encourageant les investissements au meilleur coût dans les moyens de production.

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C'est un mouvement LIBRE et INDEPENDANT dont la vocation est de RASSEMBLER.

Le MODEM n'est pas un parti de godillots, pas plus qu'un strapontin du PS ou de l'UMP.

Nous n'avons AUCUNE TENTATION d'aller vers la DROITE, pas plus que vers la GAUCHE.

Le choix de la compromission n'est pas et ne sera jamais le nôtre.

Nous nous opposons vivement à la politique de Nicolas Sarkozy, politique méprisable du fort au faible, avec ses injustices sociales, fiscales et de justice pure. Des actions qui montent les Citoyens les uns contre les autres.

Trop de temps de perdu, nous devons tourner la page définitivement. Nous avons des valeurs et des idées à défendre que nous croyons bonnes pour la France et les Français avec un impératif se rapprocher du Citoyen, à l'écoute de ses préocupations quotidiennes, une action de proximité directe de terrain. 

Face à la  majorité actuelle : UMPFN - UMPSARKO - UMP... Pour 2012 la voie du MODEM, du vrai CENTRE est salutaire pour notre Pays et le Peuple Français.

Un peu plus de douze mois pour construire l'avenir du Pays, au travail.

Rendez-vous est pris. 

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Pour un canton qui était donné susceptible de passer sous le joug de « Corrèze demain-UMP » au travers le candidat Philippe VIDAU -  Maire d’Objat, Président de la Communauté de Communes du Pays de l’Yssandonnais (Poste pour lequel il devrait démissionner, moralité démocrate oblige) avec son programme électoral et sa gestion d’aventure pour le canton d’Ayen et le Département de la Corrèze qu’il prévoyait.

J’avais clairement dit ici sur mon blog que je ne voterais pas Philippe VIDAU et je me réjouis que bon nombre de mes concitoyens en ont fait autant. Face à lui, un gestionnaire sur le terrain qui a tenu ses engagements, intègre, qui à travaillé pour toutes les Communes et ses habitants sans esprit partisan sans relâche, c’est avant tout l’homme qui a été récompensé pour lequel les électeurs de ce canton lui ont renouvelé leur confiance dès ce premier tour de scrutin, cet homme c’est Gérard BONNET il a su rassembler large autour de lui sur un programme porteur d’avenir, concret, social, sans promesses démesurées et réalisables.

Une majorité de Citoyens que j’ai rencontrés pendant cette campagne ont bien compris que la vérité, la transparence, la disponibilité et la sincérité étaient les principales bases de rapprochement avec l’Elu. Cette proximité de terrain je la partage et la souhaite qui me permet de renforcer ma conviction celle qui avant de demander une solidarité à ceux qui non plus rien, à ceux qui non presque plus rien et aujourd’hui à ceux qui ont un peu et qui n’auront bientôt plus rien, il faut combattre les injustices, sociales, fiscales, les privilèges, les passe-droits, le clientélisme, le favoritisme … après ont peu demander l’effort qui sera peu être pas nécessaire d’ailleurs.

Je souhaite ce rapprochement du Citoyen électeur et de l’Elu politique qui est mis à mal d’année en année, l’abstention en est une preuve, comme pour le vote blanc, je dis bien blanc pas nul. Pour ma part, je suis un défenseur pour que l’on reconnaisse en suffrage exprimé le bulletin blanc en contre-partie d’une obligation d’aller voter (acte citoyen) sous peine, et pour laisser une certaine liberté, de faire l’objet de payer une contribution citoyenne pour l’abstention. Voila pour moi un front républicain cohérant.

Pour donner ma position vis à vis du Front National et ou de ses alliés déclarés ! je voterais toujours contre eux. Le problème ne se pose pas en Corrèze il n’y a pas de candidat FN !

Quand on entend le secrétaire général de l’UMP déclaré en cas de présence d’un candidat Front National : Pas de vote pour le FN et Pas de vote pour un front républicain, favorisant ainsi de surcroit le candidat FN, voila une déclaration qui invite les électeurs à rester chez eux devant l’incohérence des propos.  

Justement à ce sujet, question posée à l’UMP Corrézien – Corrèze demain : « Savez vous pourquoi il n’y a pas eu de candidat Front National sur le Département de la Corrèze ? ». Le FN local ne s’étant pas exprimé.

Merci pour la réponse.

Vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre !

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Ne passe pas par « Corrèze demain (d’hier) » avec un retour à l’avant 2008 !

Je reçois ce jour les professions de foi des Candidats aux élections cantonales partielle de 2011 pour le département de la Corréze et canton d’Ayen. Celle du candidat Philippe Vidau de « Corrèze d’hier » (demain pour les fidèles) inscrit pour la circonstance, divers droite (C’est vrai que le sigle ump doit être dur à porter pour faire une campagne d’élection de vérité, de transparence et de rassemblement par les temps qui courent).

Vous avez dit contradiction ! : Un habitant de St Robert, lecteur d’un quotidien local m’informe « C’est bizarre, mais Monsieur Philippe Vidau passe de maison en maison  sur la commune, contrairement à ses déclarations au quotidien : « Refusant de faire du porte à porte jugeant cette démarche d’un autre temps ! ». J’ai répondu à ce dernier, que Monsieur Philippe Vidau était en droit de changer d’avis et que la contradiction est une habitude dans son environnement politique que nous connaissons bien maintenant, la musique médiatique qui est jouée, un style de tango, un pas en avant deux pas en arrière.

Contradiction aussi quand il inscrit dans son programme qu’il va fédérer les communes du canton après avoir rencontré et présenté son programme aux Conseils Municipaux des communes concernées, pour mémoire, se sont les Citoyens qui votent, pas les Conseils Municipaux.

Pourquoi devons nous penser que le Conseiller Général (qui souhaite l’être) réussira cette vocation de fédérateur, alors qu’il n’arrive pas à unir ces même communes, bien au contraire, dans la Communauté de Communes du Pays de l’Yssandonnais qu’il préside.

Revenons à la profession de foi, le programme, les engagements. Un mot revient fort « dynamique » ce mot peut dire bouger, oui mobilité pour les habitants de ce canton dans son territoire voir au-delà, j’ai beau lire et relire le programme et la profession de foi, les engagements pour le canton de Monsieur Philippe Vidau (qui est le seul des candidats), comme pour Corrèze demain, de ne rien dire sur les transports en commun pour nos villages pour les déplacements de ses habitants : travail, vie quotidienne, administratif, familiale et loisirs où tout simplement entre communes (Marchés, commerçants, artisans, professions libérales, patrimoines touristiques). Mais surtout pour les plus défavorisés nos séniors, les actifs ceux qui n’ont pas de voiture, ceux qui en ont une mais difficilement gérable en coût de carburant, d’entretien et d’assurances. Ceux qui pourrait y arriver avec un deuxième emploi, mais pour lequel un second véhicule est indispensable. Transports souhaitable aussi pour accès aux services publics qui ont disparus de nos villages, nous le devons à qui ?, les services de santé ... La commune d’Objat possède une liaison ferroviaire TER, n’est ce pas une chance pour cette ville, ce canton, les cantons voisins et leurs villages d’avoir cette gare d’Objat qui pourrait être un relais multimodal des transports collectifs ? Encore faut il en parler ,voir évoquer une volonté vers le  développement de ce mode de transports pourtant d’actualité en cette période de flambée du prix des carburants. Difficile de lire sur les imprimés les termes : Intérêt général ou intérêt collectif. Souhaitable : L’implantation d’une zone d’activité est subordonnée à l’obligation d’être desservie par les transports en commun avec des horaires concordants aux heures d’embauches et de débauches (Valable pour la future zone de Chez Minet). Est il utopique de croire pouvoir un jour prendre un titre de transports unique à Saint Robert (car+ter) pour aller à Brive dans un temps de transports correct !

Je ne reprendrais pas tous les points des engagements pris au travers cette profession de foi, où il y a beaucoup à dire et pas très sérieux pour ma part, je trouve Monsieur Philippe Vidau bien loin de répondre aux préoccupations et aux souhaits qu’attentent les Citoyens de ce canton et de ce département de la part d’un candidat au Conseil Général.  

Dans l’attente de l’application de la réforme territoriale, voulue par les partisans de Monsieur Philippe Vidau, réforme avec son grand chambardement qui réserve bien des surprises :  financements, compétences … (voir article sur mon blog), pour lequel dès le lendemain de ces élections 2011, la procédure s’engagera au travers des plannings via les Préfectures.

Je ne voterais pas Philippe Vidau et son groupe Corrèze demain, ils n’auront pas ma confiance pour gérer ce canton et ce département. Diviseurs, ils n’incarnent pas, à mes yeux, la compétence et le rassemblement nécessaire, impératif, souhaitable et pluraliste pour notre avenir. Je ne souhaite pas que ce canton d’Ayen et le département de la Corrèze soient gérés sur le modèle de la France d'aujourd’hui avec seulement que des paroles, des promesses, des injustices et une dette colossale qui engage nos enfants, petits enfants et les générations à venir. Pour moi, le préalable à tout projet d’avenir durable c’est une gestion saine et raisonnée de l’argent public.


Pour l'avenir, je reprendrais ici une phrase d’un ami démocrate Breton : Lorsque le dialogue s'instaure, que les hommes et les femmes sont de bonne volonté et de bonne foi, qu'ils réfléchissent ensemble et regardent dans la même direction alors tout devient possible !

 

Démocratiquement vôtre.    

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Je me devais de vous faire connaitre ma décision sur une éventuelle candidature sur le canton d'Ayen pour ces Cantonales partielles de 2011. Je ne serais pas candidat aux élections Cantonales de 2011 pour les raisons suivantes :

Une priorité pour moi « le bien être des Corréziens de ce Canton et de ce Département » Une candidature supplémentaire augmenterait un peu plus la dispersion des suffrages au regard des 12.5% des inscrits que doit recueillir un candidat pour être présent au deuxième tour dans ce scrutin uninominal majoritaire.

Voter "Corrèze Demain" c’est voter "Corrèze d’Hier" et je me refuse ainsi de favoriser le retour de l'ancienne équipe d'avant 2008 pour gérer ce Département, équipe qui a laissé un triste héritage (National ou Départemental même combat, gestion par une super dette. Je me défends de cautionner le Président Claude Nougein de "Corrèze demain" avec ses récents propos qui sous entendent un réel défaut d'unité, caché sous une simple apparence confirmant des divisions au sein de son équipe, à l'heure ou l'on parle de rassemblement pour être le plus efficace possible. Au travers cette consultation le seul objectif poursuivit est un esprit de revanche, de reconquête mais surement pas pas pour la bonne cause.  

Pour cette élection de proximité, personnellement mon suffrage ira au Candidat qui est le plus proche des valeurs que je défends. Celui qui a l’expérience, cet homme de terrain, totalement impliqué dans un mandat unique qui favorise les résultats de gestion optimum à l’inverse des cumuls de mandats. Ce Conseiller Général au service de toute la population, des acteurs de la société civile, de toutes les Communes du Canton, des collectivités territoriales et ce quelque soit leur couleur politique, qui sera, par sa compétence, un acteur de poids au sein de l’Assemblée Départementale.    

A l’écoute de tous les Corréziens et aux cotés de tous ces Corréziens où j’ai mes racines familiales. J’ai toujours souhaité et je souhaite toujours des conditions de coordination, de fonctionnement plus efficace entre Communes, Département, Communauté de Communes et Région pour de meilleurs résultats au bénéfice de notre population, mais contrairement à Jean-Pierre Dupont, je n’approuve pas cette réforme territoriale dans l’état et encore moins le mode de scrutin pour l’élection des Conseillers Territoriaux qui représentent pour moi un véritable hold-up de la Démocratie. Je reprendrais ici un article de la Constitution : Article 4 – « La Loi garantie les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation. » Je dirais simplement que l’obsession majoritaire conduit en réalité à la dictature des majorités sur les minorités.

Cette élection Cantonale de 2011 est une consultation de transition au regard de l'horizon 2014 qui sera un enjeux majeur pour notre démocratie locale et qui reste un but prioritaire avec des profils d’avenir. En effet la réforme territoriale des collectivités locales prévoit l’élection de Conseillers Territoriaux en remplacement des Conseillers Généraux, cette réforme dans l’état (si elle se met en place) va chambouler à partir de 2014 la carte départementale et l’organisation des pouvoirs : Redécoupage des cantons - Transferts de compétences entre les différentes collectivités territoriales (Communes, Communautés de Communes (Intercommunalité), Département et Région) – Les Métropoles - Nouvelle règle pour les financements – Conseil Territorial : Nouvelle ventilation des recettes attribuées aux collectivités avec des grands gagnants et des grands perdants – La CET (Contribution Economique Territoriale) en remplacement de la taxe professionnelle nouvelle répartition. (Voir mon article sur l’Intercommunalité sur ce blog).

L’année 2012 sera une année déterminante pour l’avenir de la France avec au niveau National l’élection Présidentielle et Législative. Je serais sur le terrain avec forces.

Je suis Républicain et je condamne le vote sanction qui consiste à voter pour des mouvements extrêmistes tout aussi dangereux pour notre Démocratie.

Je suis un Centriste du MOuvement DEMocrate, responsable, membre élu du Conseil Départemental, membre élu de la Convention Nationale, libre, indépendant, humaniste déconnecté du clivage gauche-droite et pour une troisième voie indépendante, soif de justice, de justice sociale, de justice fiscale et de solidarité, valeurs que je souhaite aussi pour ce Canton d’Ayen et ce Département de Corrèze.

Au Nom de cette Démocratie de proximité et pour l’ensemble de la population, je poursuis mon travail et prépare 2014, année ou je me présenterais aux suffrages pour l’élection Municipale de Saint Robert et commence ma réflexion pour l’élection Cantonale-Territoriale de cette même année.

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Chers Concitoyens, Cher Amis,

Je vous souhaite un Joyeux Noël et recevez tous mes Meilleurs Vœux pour cette Nouvelle Année 2011, qu’ils vous apportent, à vous-même, vos proches et vos amis, la joie, la gaité, la santé dans vos foyers, l’espoir pour un avenir meilleur ou les mots : Humaniste, Justice, Solidarité et Démocratie retrouvent leur juste sens.

Je vous remercie de votre soutien et je reviendrais vers vous fin de ce mois de Janvier 2011 pour répondre à votre interrogation concernant ma candidature aux élections Cantonales de 2011 sur le Canton d’Ayen. Ma décision à ce jour n'étant pas encore prise.

Dévoué à votre cause. Amicalement.

Serge BECOT

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Quand on prend connaissance du contenu de la réforme territoriale (adoptée à une voie et majoritairement contre si l'on additionne les votes contre et les abstentions.), plus les commentaires de certain membres de l'Ump, de ses alliés, la teneur de certains discours lors du 93e Congrès de l'Association des Maire de France (AMF)  et le mode de scrutin adopté pour l'élection du futur conseiller territorial ont ne peut que constater une vision de démocratie de proximité en voie de disparition.

Nous sommes en droit de penser, que à terme, il restera seules les Régions et les Intercommunalités au détriment des Départements et des Communes.

Le paysage local devient incompréhensible, les élus de 2014 peuvent se poser des questions sur les compétences qui devront assumer (qui fait quoi !).

Le développement de l'Intercommunalité (Bouclage de la carte intercommunale) et le C.I.F. (Coéficient d'Intégration Fiscal) favorisent l'aspiration des compétences municipales vers l'Intercommunalité. Quel sera la légitimité du Maire ? que lui restera t-ils quand toutes les compétences auront été transférées aux intercommunautés ? Deviendront ils de simples fonctionnaires ! Certe ils siègeront dans cette assemblée, mais avec quel fonctionnement, le moindre mal serait que cette assemblée fonctionne en mode consensuel et non pas avec une majorité et minorité avec des Elus qui prennent des décisions et d'autres qui les subissent, surtout pour les petites communes rurales, avec renforcement des clivages politiques entre intercommunautés sur le terrain. 

La collectivité municipale, avec le Maire et son Conseil Municipal, place ses élus au plus près et en contact direct avec le Citoyen-Administré ce qui représente un point fort de démocratie locale et apprécié des Français . Jamais à l'heure actuelle le besoin de proximité n'a été aussi fort. Personnellement je souhaite le maintien du mandat de Maire avec ses compétences voir même en octroyer de nouvelles qui représente la vie quotidienne et spécifique de sa commune. 

Une réforme, dans l'état, pour faire des économies, pas si sûre ! et surement pas pour le contribuable ! Vous avez dit finances ... Toutes ces collectivités qui courent, dans l'immédiat, après les compensations, les transferts ... et à partir de l'année prochaine c'est le grand flou, pour exemple la suppression de la taxe professionnelle avec l'incidence financière négative pour les collectivités locales, alors "à vos poches Citoyens !" (toujours les mêmes) par l'impôt ou l'emprunt-dette et le professionnel qui paiera toujours sa taxe, voir plus chère, mais sous une autre forme.

Toutes ces réformes en rendez-vous manqués !

Et c'est pas fini ...


 

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Aujourd'hui ne parlons pas de réforme des retraites, qu'elle réforme !

Définition dico : REFORME : Changement important, remplacement de caractère profond, radical apporté à quelque chose.

Ce que l'on appelle aujourd'hui la réforme des retraite c'est un simple texte de Loi qui va en substituer un autre pour à court terme faire rentrer quelque argent frais dans les caisse sans régler pour autant l'avenir des retraites sur le fond pour nos générations à venir. Texte qui est déjà caduque car dans deux ans en cas de victoire du PS retour en arrière de 62 à 60ans ! mais dans quelles conditions ? L'éternel refrain : La droite démolie ce que la gauche a fait et vice-versa. La France n'a pas besoin de ces escarmouches à répétition, stériles et qui plonge notre pays dans un immobilisme dangereux.  C'est à dire : Creuser un trou pour en boucher un autre !

Arrêtons de faire croire aux Français, quand adoptant le texte actuel sur les retraites, imposé par le Président de la République et le Gouvernement, cela permettrait de sauver le régime de retraite par répartition et préserverait d'une baisse des pensions. Tenir de tels propos est faux. Le régime des retraites par répartition est basé sur le paiement des retraites aux pensionnés par les actifs, encore faut il qui est assez d'actifs et que tous les revenus cotisent.

Quand à la baisse des pensions elle est déjà effective lorsque l'augmentation du coût de la vie est supérieur à la progression des pensions et programmée "Même si le gouvernement se refuse officiellement à toucher aux pensions des retraités, les réformes déjà votées au cours des dernières années aboutiront, dans les faits, à réduire grandement ce qu'on appelle le « taux de remplacement » des retraites. Et le projet de loi qui passe au Parlement à partir du 7 octobre risque fort d'aggraver ce phénomène."

Plus que jamais le système de retraite par répartition est en danger !

Nous nous acheminons vers un passage en force du texte à l'Assemblée Nationale avec peut être un soubresaut au niveau du Sénat, alors que les Français d'aujourd'hui et pour les générations à venir attendent une VERITABLE réforme nécessaire, en profondeur et dans la bonne direction, juste, équitable, solidaire de toute la Nation. Un système qui n'est pas financé par l'impôt mais par des cotisations au titre de chacun, suivant ses revenus, et contrairement à aujourd'hui, sans exception, ni régimes spéciaux voir très spéciaux. Cette réforme est dépendante d'une réforme fiscale et d'une véritable politique de reconquête l'emploi en général et surtout des jeunes et des séniors qui sont aujourd'hui concernés. Cela passe aussi par la relance de la production nationale, sans oublier de prendre en compte la pénibilité au travail à sa juste valeur.

J'ai constaté bon nombre d'absences sur les bancs des Parlementaires du parti présidentiel et de ses alliés pendant les débats, pas intéressés peut être, pas d'accord c'est possible ! alors qu'ils le disent et oser la censure ! ou alors tout simplement des Parlementaires "godillots" qui seront tous là pour le vote solennel, le Roi veillant et gare aux absents.

Nous allons emprunter pour payer les pensions des retraités, endetter un peu plus les générations à venir, auront ils eux une retraite ?

Pour tous ceux qui n'accepte pas cet état de fait, Démocrates, Républicains le dossier retraite n'est pas clos, nous devons continuer le travail de fond en parallèle, prendre le temps pour construire une vraie réforme, juste, équitable, sociale et équilibrée avec de nouvelles bases, vers une autre direction, un autre système qui permettrait de conserver la répartition.

Nous devons être pret le moment venu. 

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UNE GRANDE CAUSE NATIONALE

 

UN  CONSTAT – UNE REFLEXION – DES ENJEUX – UNE ACTION

Le monde rural est le grand oublié de la sphère politique !

Les campagnes n’inspirent plus personne depuis longtemps au sommet de l’Etat !

L'espace rural se caractérise par une densité de population relativement faible, par un paysage à couverture végétale prépondérante (champs, prairies, forêts, autres espaces naturels) et une activité agricole.

Trois types d'usage de l'espace rural

On distingue trois types d'usages de l'espace rural :

la « campagne cadre de vie »,

la « campagne ressource »

et la « campagne nature ». 


La « 
campagne cadre de vie »  est une campagne résidentielle, celle que choisissent les citadins qui viennent s'installer dans les espaces périurbains, impliquant un étalement de la population autour des villes et donc une logique volontariste de transfert d'équipements vers ces nouvelles populations. 

La "campagne ressource" est une campagne productive à la fois de produits agricoles et de biens industriels.

Enfin la « campagne nature » inclut les espaces naturels plus ou moins protégés, comme les parcs nationaux et régionaux, les réserves diverses.

 

Trois types de dynamiques

Les espaces ruraux peuvent également être classés selon leur dynamisme. 

Les espaces ruraux dits « périurbains », très dépendants des villes pour les emplois comme pour les commerces et les services, connaissent une croissance démographique encore rapide malgré un ralentissement récent et un rajeunissement de leur population. 

Au contraire, les espaces ruraux dits « profonds » (ou « fragiles »), éloignés des villes, gardent un accès difficile aux services publics, une couverture en téléphonie mobile insuffisante, accès aux réseaux de transports en commun inadapté voir inexistant, ils voient leur population vieillir et connaissent un certain déclin démographique, malgré un accueil important de retraités.

Enfin des espaces ruraux dits « vivants », plus ou moins éloignés des villes, gardent un certain équilibre démographique grâce au tourisme ou à des industries traditionnelles adaptables ou à des industries agro-alimentaires récentes soutenues par une agriculture dynamique."

 

L’ espace rural n’est pas exclusivement le lieu d'expression et d'évolution du monde agricole, cette agriculture « Les mamelles de la France » qui traverse une crise historique. Ces agriculteurs (jeunes et moins jeunes), ces éleveurs de bovins, de porcins, d’ovins, de volailles, ces producteurs de lait de fruits et légumes, ces maraichers…  Ces fermiers, ces cultivateurs, nos paysans qui se sentent abandonnés face à la mondialisation et à l'incompréhension dont ils sont l'objet. Un désespoir qui se traduit d'abord par des chiffres officiels effrayants avec une chute de 34 % des revenus en 2009 et toujours à la baisse pour 2010, ce désespoir, c'est aussi un sentiment d'abandon, l'impression de ne plus servir à rien, de ne plus trouver de place dans la société, de ne plus avoir de mission historique, mais au contraire de devoir supporter la suspicion permanente de l'administration, de l'Europe, de l'OMC. J’approuve et soutien l’action de Jean-Claude DESCHAMPS Conseiller Municipal délégué aux affaires agricoles de la ville de Brive et Président du Mouvement DEMocrate de la  Corrèze.

L’espaces rural c’est également une population non agricole, des ouvriers, des employés, des cadres, des chefs d’entreprise, des petites gens, des déqualifiés, des précaires, des personnes âgées, des femmes seules avec enfants, des jeunes (bien souvent du pays), des ex-urbains refoulés des villes devenues trop chères, trop hostiles et bien d'autres, toute cette population condamnée à consacrer parfois plusieurs heures en transport (non adapté, voir quelquefois inexistant) pour pouvoir accéder à leur lieu de travail, à la santé, aux services publics pour le quotidien. C’est aussi les commerçants, les artisants, les entreprises et les professions libérales qui vivent dans ces villages et le font vivre.

 

** Une description des changements survenus récemment dans l'espace rural français :

"Des comportements des ruraux de plus en plus urbains, et un regard des citadins sur l'espace rural devenu positif

L'image d'un monde rural replié sur lui-même, d'un mode de vie rural particulier et autonome n'est évidemment plus de mise. Les ruraux français se sont ouverts sur la planète entière par l'intermédiaire de la télévision  (la quasi totalité des ménages en est dotée et les ruraux sont des téléspectateurs particulièrement assidus), de l’internet (même si ce média est encore moins utilisé qu'en ville), des voyages touristiques, etc. Les agriculteurs ont été soumis aux pressions de l'Organisation Mondiale du Commerce dont les décisions ont fortement contribué à l'inflexion de la Politique Agricole Commune vers une baisse des prix agricoles et un soutien direct aux agriculteurs, etc. Les entreprises industrielles rurales, agro-alimentaires ou autres, sont désormais soumises à une concurrence mondiale. 

Les ruraux se sont ouverts sur l'Europe. La PAC règle plus que jamais la vie et le revenu de nos agriculteurs. L'orientation vers une agriculture plus durable a amené ces derniers à utiliser des techniques plus respectueuses de l'environnement (la consommation des engrais chimiques est en baisse).

Les ruraux se sont ouverts sur le territoire national : 85 % des ménages ruraux sont dotés d'une voiture et souvent de deux, le réseau routier et autoroutier s'est étendu et amélioré, les liaisons ferroviaires sont devenues plus rapides, parfois il est vrai aux dépens des dessertes locales ; les ruraux se sont mis à partir en vacances, même si c'est moins longtemps, moins souvent et moins loin que les citadins. 

Les ruraux se sont ouverts sur leurs voisins. Ceux de la ville qu'ils côtoient plus souvent qu'autrefois puisqu'ils vont eux-mêmes souvent travailler en ville ou y faire leurs courses, ou parce qu'ils voient s'installer dans leur propre village des citadins en mal de terrain à bâtir bon marché et de tranquillité. Les ruraux se sont ouverts également sur leurs voisins des autres villages : « l'esprit de clocher » recule avec la mobilité des individus. Les associations pluri-communales fleurissent à la campagne et surtout l'intercommunalité progresse avec une rapidité qui déjoue les prévisions : les "pays" connaissent un réel succès (même si celui-ci est inégal selon les régions), les communautés de communes se multiplient à un rythme rapide, au risque, il est vrai, d'une superposition des circonscriptions d'administration ou de projet, dans laquelle les élus eux-mêmes se perdent parfois ; au risque également d'une concurrence avec les conseillers généraux ou au contraire d'une mainmise de ces derniers sur ces nouvelles circonscriptions ; au risque enfin d'une concurrence avec les régions qui s'intéressent elles aussi aux espaces ruraux. 

Cette ouverture sur le monde, cette mobilité des hommes et des idées impliquent une mutation des comportements et des représentations à la fois chez les ruraux et chez les citadins. 

Les comportements spécifiquement ruraux n'existent plus vraiment : bien des ruraux sont plus ou moins « urbains » comme en témoignent la progression des départs en vacances et des voyages lointains, la multiplication de nouvelles associations locales (sportives, culturelles, musicales, d'animation, du troisième âge, etc.), le rapprochement du vote des ruraux (par ailleurs très différencié) de celui des citadins, sauf exceptions locales. L'image, plutôt négative, que les ruraux avaient traditionnellement d'eux-mêmes et de la campagne (retard, isolement, etc.) s'est inversée : ils sont fiers aujourd'hui d'habiter la campagne, de bénéficier du calme, de la nature, du "bon air" et regardent avec une certaine condescendance les citadins soumis, selon eux, au bruit, à la pollution, à l'insécurité, à l'entassement ... 

L'image négative que les citadins avaient traditionnellement de la campagne s'est inversée également : celle-ci est devenue symbole d'identité à défendre, de patrimoine à valoriser, de nature et de paysage à conserver, de calme et de sécurité à préserver. Moins qu'un espace agricole, l'espace rural est désormais pour les citadins un espace de détente, une réserve de nature et, pour certains, un cadre de vie désiré. Les citadins estiment désormais avoir un droit de regard sur l'espace rural : ils sont sensibilisés aux pollutions agricoles et à la transformation des paysages par l'urbanisation, par l'implantation d'axes de communication, par les reboisements, les remembrements, les friches, etc."

 

Dénoncer l’inégalité entre les territoires, dénoncer ces discriminations dont sont victimes les habitants des campagnes au regard de l’accès aux services publics bien sûr (fermeture de bureaux de poste), mais aussi de l’accès aux soins (déserts médicaux), à l’information (fracture numérique), à la communication (zones blanches), à l’éducation (fermeture des niveaux et classes uniques), à la sécurité (fermeture et regroupement des brigades de gendarmerie), aux transports (enclavement, pas de transports en commun), à la représentation politique (suppression des circonscriptions rurales peu peuplées et demain des cantons), à l’emploi (taux d’emploi plus faibles et taux de chômage plus élevés)… et même aux concours financiers de l’Etat (dotation par habitant plus réduite) ! Notre modèle républicain condamne les « inégalités de traitement » Il ne peut tolérer l’existence de citoyens de seconde zone en fonction de leur lieu d’habitation.

C'est l'État tout entier qui fout le camp dans nos campagnes !

Qu’attend le gouvernement pour s’appuyer sur les attentes des campagnes et accompagner un dispositif de proposition de loi susceptible d’être animé et soutenu par tous les groupes politiques du Parlement, s’il est ambitieux, il pourrait être voté à l’unanimité. Car le devenir des campagnes n’est ni de droite ni de gauche ni du centre mais il exige des politiques publiques fortes. Il faut privilégier réellement la voix du terrain et la voie parlementaire à celle de l’administration technocratique ou du projet de loi, qui peut-être utile, mais fourre-tout, comme nous l’avons connu en 2005 avec la loi sur le développement des territoires ruraux.

Au-delà du constat, il faudra bien faire face et répondre aux sujets qui fâchent.

L'urgence est de retrouver la confiance entre la Société et le monde rural.

Nous devons aller bien au-delà d’assurer seulement la survie d’une agriculture !

L’action pour sauver nos campagnes est dans l’attente d’un sursaut Citoyen !

Mon combat s’inscrit pour les prochaines élections Cantonales de 2011 pour notre département et le canton d’Ayen. Profiter de cette consultation électorale pour aller plus loin avec un véritable projet-programme dynamique, réaliste, cohérent, juste, équitable, équilibré et sans inégalités au service de toute la population « pour la Corrèze et pour TOUS LES Corréziens » définir ses priorités pour le présent et pour l’avenir de ce département et de toutes ses communes, en tenant compte des impératifs budgétaires au regard de cette période difficile afin de ne pas alourdir la contribution fiscale des contribuables, dans le respect des origines, des traditions, du patrimoine, de la culture, de l’écologie, de l’environnement et du développement durable. Conserver ce qui est bon, voir l’embellir. C’est une action pour une reconnaissance aussi de ce monde rurale indispensable à notre économie et à notre survie. Défendre le maintien d’un vrai tissu d’exploitations agricoles de taille humaine.Mieux vivre au Pays passe aussi par l’emploi, la mobilité (Transports adaptés et accessibles), et la défense du service public, force de constater un profond sentiment d'inquiétude au niveau des populations des zones rurales, ils ont vu partir par vague successive le curé, l'instituteur, le bureau de poste, le médecin. Ils verront partir demain le petit commerce suivi du pharmacien. Il leur reste leur Mairie, et la permanence du Conseil Général. Ces Elus au suffrage universel de la France qui sont autant de sentinelles de la République. Ils traitent à la fois de l'homme et de l'intégrité de notre territoire, cette inquiétude porte aussi sur le problème de la présence et de la proximité de ces Elus au regard de la réforme des collectivités territoriales (en cours), qui dans une certaine forme est une remise en cause de leurs compétences, leurs moyens financiers, et l'élection de leurs représentants.

Je reste vigilant et terminerais cet article avec des citations qui reflètent mon engagement pour nos campagnes, ses professionnels et ses populations. 

Serge BECOT                                                                                                          

 

Citations :

“Nous avons une grande ambition pour l'agriculture. Nous la voulons soutenable économiquement, socialement et écologiquement, trois piliers indissociables pour un monde rural vivant.“, de François BAYROU Président du MOuvement DEMocrate,

“L’agriculture a besoin qu’on la considère et qu’on la respecte”, de Marc Fesneau Secrétaire Général du MOuvement DEMocrate.

** Extraits des publications de l’association www.campagnesdefrance.fr de Jean Lassalle, député des Pyrénées-Atlantiques et Conseiller Régional Aquitaine MOuvement DEMocrate et de André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme.

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Ancien élu CONSEILLER MUNICIPAL délégué : Urbanisme - Circulation - Transport en commun. Commune de Grasse 06 Mandat électif : 1977-1983 Ancien membre d'un syndicat intercommunal de transport urbain Grasse-Antibes S.T.G.A. Ancien trésorier d'une association.

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