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departemental

Nous y allons à grand pas ... SANS GARANTIE ... dans notre dos ...

J'avais dénoncé sur ce blog le 10/05/2011, dans un article (cliquer ici pour lecture)

le DANGER en l'absence de garanties, de maîtrise technique , de connaîssance,

d'information des procédés utilisés pour l'exploitation ... "Des méthodes alternatives

disponibles" Lesquelles ? Mais le forcing continu ... STOP ... Tant qu'il n'y aura pas la

garantie d'une protection et de sécurité environnementales optimales reconnues.  

Merci pour votre incompétence Monsieur Jean-Louis BORLOO !

 

Je vous invite à lire l'article complet dans La Montagne du 04.07.2012.

 

Ci-après deux courriers de la Société Hexagon Gaz Ltd.

Sources : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/19-Lettre-Brive.pdf

et http://www.gignac-en-quercy.fr/mairie/PDF/hydrocarbures/46-Complement-Brive.pdf

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Courrier suivant :

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Consommation de 15.000 à 23.000 m3 d'eau par puit ?

Sources : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Quels-sont-les-risques-pour-l,21062.html

Extrait du rapport initial : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Mission-d-inspection-sur-les-gaz.html

Le rapport initial : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/007612-01_et_007612-03_rapports.pdf

 

 

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Le tourisme dans notre région Limousin, nos départements, nos communes de Corrèze ... Ce Tourisme qui représente au niveau de la France 6% de notre PIB national et le million d’emplois.

Une demande existe et une nouvelle demande de la part de nouveaux pays comme la Chine et l’Inde. Aujourd’hui, trop tôt pour un bilan final, mais une tendance, si le Japon est en légère régression de fréquentations, se sont les premières centaines de milliers de Touristes Chinois et Indiens qui ont choisis notre Pays pour leurs loisirs. Une projection pour 2020 fait état d’un chiffre de fréquentation de plusieurs millions de touristes asiatiques attendus sur notre territoire, Paris est évidemment la destination finale, mais le reste de l’hexagone est partie prenante de la demande, mais l’offre n’est pas à la hauteur. Il ne suffit pas d’avoir un bel aéroport à l’arrivée, mais encore faut il que le produit touristique à cette arrivée soit de ce niveau professionnel, que l’offre soit à la hauteur de l’attente présente dans le catalogue « destinations ». Tous les catégories de tourisme sont concernées, y compris le tourisme rural, vert, à thème, social, plein air … Il est impératif d’investir, encourager, soutenir, développer, accompagner les professionnels, les candidats avec leurs projets de qualité et dans l’urgence afin d’éviter de passer à côté d’une opportunité qui ne se renouvellera pas d’ici là.

La France qui a été de longues années classée à la première place pour son tourisme en Europe est aujourd’hui en troisième position, la première position revenant à l’Espagne.

Il y a un travail important et en profondeur pour se positionner sur une offre de tourisme de qualité. Nous devons pouvoir offrir un grand nombre de produits touristiques de haut niveau à destination.

Nous devons raisonner que le tourisme dans notre Pays doit être considéré comme un relai de croissance pour l’économie et l’emploi. Toutes les corporations, commerçants, artisans, agriculteurs, pme-pmi, métiers de bouche, entreprises de proximité … sont concernées et sont bénéficiaires de ce plus économique que se soit au national, régional, départemental et ou local.   

Beaucoup de cohérence doit également voir le jour, celle des transports en est une. Que se soit pour le tourisme intérieur au Pays ou à l’international. Beaucoup est à dire et beaucoup est à faire, des exemples du genre : Arrivée de l’International à Roissy CDG et dessertes internes du Pays au départ d’Orly (Quand on connait les conditions de liaison entre les deux aéroports) !!! Les dessertes des stations Alpines depuis le multimodal de Lyon (Avion-TGV) !!!.   Les transports de proximité, trop souvent l’impossible de se rendre d’une commune à une autre pour visiter un patrimoine par exemple.

Un gros effort aussi doit être entrepris dans l’hébergement tous modes quantitatif et qualitatif dans l’hexagone.

Attention le temps qui passe ne joue pas en notre faveur, alors les bonnes intentions c’est bien, des actes et actions urgentes c’est beaucoup mieux.

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Ce qui devait arriver est arrivé, ça y est nous y sommes, (Précédent article) après une période de privatisation, vous aurez compris que l’on ne parle plus de service public avec des personnes, ni de service de proximité, mais bien de chiffres avec des clients plus ou moins « rentables », sachant que la [...]


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En Corrèze, qui n'est semble t'il pas un cas de département isolé, concernant la réforme territoriale (Loi du 16 Décembre 2010), phase de la refonte du territoire intercommunal, il ne se passe pas un instant ou ...

 

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La dernière enquête transports et déplacements montre que la mobilité des ruraux est quasi exclusivement assurée par la voiture, par absence de choix:

  • En milieu rural, 9 trajets sur 10 sont effectués en voiture.
  • Les ruraux sont ceux qui parcourent le plus de kilomètres quotidiens avec leur voiture.
  • La voiture est en milieu rural un élément constitutif de l’économie locale : travailler ou faire des courses est la première raison des déplacements.
  • En proportion du nombre d’habitants il y a 25 % de voitures en plus dans le monde rural.

Devant la dégradation du pouvoir d’achat des Français, les problèmes environnementaux et de pollution, il devient URGENT de définir une politique de transports en commun cohérente sur les bassins de vie et d’emploi.

Certains parlent d’attente au vue de la nouvelle intercommunalité, avec ce calendrier imposé qui dans sa précipitation est le plus sûr chemin à l’échec, ce que personne ne souhaite, sous la forme de blocages multiples.

  Les communes ont bien reçu des Préfets, les propositions de modification de la carte intercommunale, elles sont dans l’attente du volet financier sur les conséquences de ces modifications de périmètres et de compétences. Elles doivent se prononcer sur leur future intégration dans une nouvelle intercommunalité, ou sur la suppression d’un syndicat intercommunal, sans aucune visibilité, les obligeants à sauter durablement dans l’inconnu, sans même pouvoir éclairer un débat local avec leurs administrés. Ces schémas qui relèguent les élus au rang de « consultés » et non « d’acteurs » alors qu’ils assumeront au quotidien le bon fonctionnement des futurs territoires et qui ralentira de surcroît l’action de proximité que mènent au quotidien les élus locaux.

Au nom de la Démocratie, je souhaite pour toutes les Communes ce DEBAT LOCAL avec les administrés,  Associations et toutes parties prenantes sur les projets communaux et territoriaux au regard de la réalité de terrain avec pour exemple un bassin de vie dans une commune limitrophe d’un autre département que celui du bassin d’emploi …

 

DANS L’ATTENTE TRES URGENTE D’UN SHEMA DE TRANSPORTS DE PERSONNES COHERANT !

Les compagnies pétrolières ne répercutent pas intégralement les baisses récentes sur les carburants « au nom de contraintes techniques et de stratégies commerciales », ces baisses qui devraient d’abord bénéficier aux habitants du monde rural afin de rétablir l’égalité entre les citoyens.

Tenir compte également de la difficulté des stations-services indépendantes de pouvoir se maintenir faute de mises aux normes excessivement onéreuses et trop partiellement prises en charge. Normes qui devraient être adaptées aux types de stations. Il est évident que la fréquentation ou l’environnement d’une station urbaine ou autoroutière d’un côté, et rurale de l’autre n’est pas comparable et leurs moyens non plus afin de ne pas pénaliser la trésorerie de l’exploitant qui est souvent précaire, d’autant que la subvention accordée est versée deux ans après la réalisation des travaux de mise aux normes.


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Les Citoyens-administrés apprécieront !

Composition de la Communauté de Communes du Pays de l'Yssandonnais

Président : Philippe VIDAU - Maire d'OBJAT

Les Communes (par ordre alphabétique) : BRIGNAC LA PLAINE - LOUIGNAC - OBJAT - PERPEZAC LE BLANC - ST AULAIRE - ST CYPRIEN - ST ROBERT - VARS SUR ROSEIX - YSSANDON

Hors communauté : AYEN - SEGONZAC

Composition du Canton d'Ayen et représentativité aux dernières élections cantonnales de 2011 :

Lors du scrutin, le Président de la Communauté de Communes du Pays de l'Yssandonnais a obtenu % voix : 

BRIGNAC LA PLAINE : 17,90% - LOUIGNAC : 33,30% - OBJAT : 48,80% - PERPEZAC LE BLANC : 36,30% - ST AULAIRE : 41,90% - ST CYPRIEN : 45,80% - ST ROBERT : 35,20% - VARS SUR ROSEIX : 39,30% - YSSANDON : 39,20%

AYEN : 16,50% - SEGONZAC : 35,50%

Eh bien, que cela ne tienne, à la réunion budgétaire 2011 de la Communauté de Communes : Attribution d'indemnités au Président 784,06€ mois et aux membres du bureau : 313,62€ mois soit une dépense de 40.000€ par an ! Motifs invoqués : Nouvelles compétences de la Communauté de Communes et frais de déplacements. A l'heure de la mise en place de la réforme territoriale (Très contestée), voulue par le Président de la République, son Gouvernement et approuvée par la majorité présidentielle et son représentant local, voila une première preuve de mesure d'économie locale !

Créer une zone d'activité "Chez Minet" c'est bon pour l'emploi !, comment se rendre à son travail du domicile situé dans les communes membres au jour d'aujourd'hui et demain avec un litre de carburant vers les 2,00€ c'est mieux ! En matière de déplacement de personnes que se soit professionnel ou pour des besoins quotidiens, la politique de transports de la Communauté de Communes fait horriblement défaut. Un peu de volonté dans la sagesse budgétaire et le premier pas peut être franchit ! Encore faut il ? 

Notre territoire communautaire est représenté à la CDCI (Commission Départementale de Coopération Intercommunale) par une minorité décisionnelle au regard du résultat du dernier scrutin-citoyen cantonal ! Quel progrès démocratique!

A suivre ...

 

Article sur la réforme territoriale ... cliquez ICI 

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Le secteur rural représente près de 80% de la superficie de la France où réside près de 50% de sa population, soit environ plus de 30 millions d’habitants.

L'espace à dominante rurale, ou espace rural, regroupe l'ensemble des petites unités urbaines et communes rurales n'appartenant pas à l'espace à dominante urbaine (pôles urbains, couronnes périurbaines et communes multi- polarisées). Cet espace est très vaste, il représente les deux tiers des communes de la France métropolitaine.

L'espace rural se caractérise par deux classes extrêmes : 1 - Le rural sous influence urbaine, où les résidents vont chercher l’emploi et les équipements dans l’aire urbaine la plus proche et 2 - Le rural isolé, souvent en régions montagneuses, où l’emploi se trouve généralement proche du domicile mais où l’accès aux équipements demeure compliqué avec des temps de trajet importants. 

La réalité de nos territoires ruraux, c'est : Voir article cliquer ICI

 

Je reprendrais ci-après un article témoignage de la libre expression d'un Maire d'une commune rurale de 500 habitants :

"Le troisième tour des élections cantonales ... La ruralité : Un luxe ou n'est-on pas en train de préparer un exode rural ?"

Mon questionnement s’appuie sur deux aspects dissociés qui prennent une autre interprétation quand on les rapproche.

Le premier se fonde dans l’observation des facteurs orbitant autour d’une meilleure organisation du monde rural. Le second est qu’il est de plus en plus onéreux d’habiter la campagne

L’habitant rural est aujourd’hui confronté à un flot d’informations et de mesures dont il ne peut ni vérifier l’efficience au regard de sa situation.

 

Voilà ce qu’il pourrait dire ou penser :

De la meilleure organisation du monde rural avec : Tout d’abord, sa réorganisation des collectivités locales et territoriale:

En effet, on lui parle de réorganisation territoriale autour de deux pôles principaux, commune et communauté de communes d’une part et conseil général et conseil régional d’autre part.  Il sent confusément qu’il est nécessaire d’optimiser les pratiques mais ne veut pas non plus voir disparaître ou réduire à une coquille vide l’échelon communal de proximité, tout comme ce qui se passe actuellement dans les sous préfectures. On lui a certes dit qu’on ne touche pas aux prérogatives communales mais il entend également qu’en ayant recours à certains artifices technocratique ou comptables qu’utilise le gouvernement, les municipalités ont en fait de moins en moins de moyens pour assumer des missions qui, en revanche ne cessent  d’augmenter, de s’amplifier ou de se complexifier. Il apprend également (mais ce doit être la rumeur) que Département et Région voit leurs missions respectives se recentrer avec une incapacité à travailler avec les communes dans le cadre de financements croisés (transparence oblige) et que de toute façon l’Etat n’honore pas ses engagements financiers liés à la décentralisation.

 

La sécurisation ensuite dans plusieurs de ses aspects : 

Tout d’abord la gendarmerie. On lui explique que les interventions de la gendarmerie sont maintenant pilotées depuis un PC départemental qui peut lui envoyer le GIGN instantanément si besoin. Pourtant, il s’interroge car il ne parvient même plus  à voir le véhicule  de gendarmerie et les gendarmes qu’il connaissait et qui assuraient une surveillance efficace et bienveillante. Il en reste bien quelques uns qui sont maintenant accompagnés de jeunes qui changent souvent mais ils n’ont plus le temps.

C’est comme les sapeurs pompiers distants de 2 km qu’on appelait quand cela était nécessaire. Maintenant on fait le 15 et c’est de notre faute s’il faut plusieurs heures pour secourir notre voisine de 80 ans car on a bien vu qu’elle était tombée devant sa porte, qu’elle avait mal et qu’elle ne pouvait plus se lever mais on n’a pas été capable de diagnostiquer un col de fémur cassé. De plus, on se fait rappeler à l’ordre de n’avoir pas donné tous les renseignements utiles quand au bout d’une heure, on voit arriver une ambulance privée qui vient faire vingt kilomètres pour constater qu’il ne peut rien faire car la personne âgée pèse une centaine de kilos.

Pour l’eau c’est autre chose. Malgré la régie communale, son prix va être multiplié par trois ou quatre car il y a les nouvelles taxes imposées par l’Etat. De plus, le maire nous a informés que dans le cadre de la sécurisation de l’eau, les normes ont évoluées de manière à ce qu’il n’y ait plus de risque à boire l’eau du robinet. Il est vrai que depuis plus de deux siècles, les différents maires jusqu’à l’actuel doivent être des assassins en puissance de nous avoir permis de boire l’eau pompée par la commune, et que le cimetière en témoigne. Et puis … il y a la sécheresse. Il faut mailler, le territoire, organiser les possibilités de dépannage entre communes. Mais cela a un coût qui va également être répercuté sur le prix de l’eau. En plus, il a toutes ces grandes sociétés privées et leurs actionnaires qui aimeraient bien mettre main basse sur l’eau du  village et qui essayent, en relation avec les représentants de l’Etat de mettre en place un grand syndicat de production-distribution en eau qui s’occuperait de tout et qui pourrait alors leur en confier l’affermage. Moi qui pensais que l’eau devait appartenir à tous.

 

Et pour finir, on lui parle du SCOT

Celui-ci doit se faire dans la concertation, et comme il veut savoir ce qui va être fait pour qu’il puisse continuer à habiter son village, il va à la réunion sur le sujet. Tout d’abord intéressé car on lui annonce que ce schéma est fait pour relancer l’activité et le quotidien dans son bassin de vie, ’il pense que l’union fait la force, il se met à déchanter rapidement comprenant car il a beaucoup de bon sens  que ce SCOT vise surtout à renforcer les zones urbaine et que sa situation ne semble pas intéresser beaucoup de monde. Là, la résignation succède à la colère car il ne se reconnait plus dans ce fonctionnement mondial qui se généralise.

 

Une vie dans nos campagnes de plus en plus dure :

Un choix de vie…

Pour lui qui avait choisi de vivre à la campagne il y a vingt ans car il avait pu s’acheter à crédit une petite maison de village à conforter, faire un peu de jardin et d’élever quelques poules pour nourrir sa famille, la vie n’a cessé de se dégrader. Cela est encore pire pour deux de ses voisins qui avaient toujours travaillé dans l’usine qui a fermé. 

De plus, il y a maintenant les problèmes de sécurité car les gendarmes ne sont plus en mesure d’assurer leur mission. Et puis, la situation avec sa voisine le fait réfléchir. Que se passerait-il si lui-même sa femme ou un de ses enfants avait un accident ?

 

… Qu’il est contraint d’abandonner

Depuis le dernier contrôle technique de sa vieille auto, il y a deux ans, il se demandait comment il parviendrait à acheter un véhicule plus récent. Maintenant, avec l’augmentation du coût de l’essence, il se sent humilié d’avoir dû contacter le maire pour demandé une aide du CCAS. Il doit en effet  mettre du gasoil dans son véhicule afin qu’il puisse se rendre à son travail, sinon ce sera le chômage. Cela n’arrangerait rien à sa situation déjà tendue avec les hausses successives de l’eau, du gaz, de l’électricité, du carburant ainsi que des produits de nécessité. 

C’est maintenant avec beaucoup d’amertume qu’il écoute les « mesures gouvernementales » censées aider les plus défavorisés. En effet, il se demande maintenant s’il ne va pas être obligé de vendre sa maison pour regagner des blocs HLM comme ses deux voisins qui ont d’ores et déjà mis leur habitations en agences.


Mettre fin à cette fracture territoriale de plus en plus marquée !

Nos campagnes attendent une politique volontariste pour assurer le «  mieux vivre ensemble » et ainsi se développer dans un équilibre entre villes et campagnes au travers une équité territoriale.

 

Il semblerait que pour la gauche le PS et pour la droite l'UMP, sur le fond, se saississent enfin sérieusement du problème rural. Sur la forme, à l'origine de la démarche avec pour le PS la rédaction du "Bouclier rural pour les territoires d'avenir" et dans la foulée pour l'UMP une copie aménagée "Plan Marshall pour une ruralité résolument moderne" (A noter que l'intitulé "Plan Marshall" : Le plan Marshall est régulièrement évoqué chaque fois qu'il est question d'aide au développement. On voit dans son succès la preuve que des crédits et des dons massifs peuvent assurer le démarrage, voir redémarrage d'une économie. L'emploi de cet intitulé employé par la droite est la reconnaissance du catastrophisme de notre monde rural d'aujourd'hui et confirme la réalité de son échec de sa politique en la matière.)

Une démarche de démocrate : Le "Bouclier rural" comme le "Plan Marshall" ne peuvent pas être une proposition de Loi dans l'état, ils sont seulement des documents de travail sur la base d'un RASSEMBLEMENT autour d'une table avec toutes les forces vives, démocratiques et républicaines de ce Pays, toutes les parties prenantes pour solutionner ce problème majeur, vers un texte règlementaire opposable aux collectivités dans le cadre de la réforme territoriale (revue et corrigée). Parlons de territoire rural, de proximité pour les besoins de base quotidiens, les services publics, et la mobilité de l'habitant rural dans son bassin de vie (transports de personnes), mais c'est aussi parler d'économie rurale et d'agriculture avec sa revalorisation, diversification et développement. Un retour de la République dans nos vilages ! UNE URGENCE A METTRE EN OEUVRE.


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La réforme des Collectivités territoriales après avoir été votée par l'Assemblée Nationale 256 voix pour et 219 voix contre et le Sénat 167 voix pour et 163 voix contre est passée devant le Conseil Constitutionnel qui en a approuvé les principales dispositions, le Décret promulgué la Loi est donc applicable tant qu'elle ne sera remplacée par une nouvelle en cas de changement de majorité, mais sera t'elle vraiment remplacée ? Je souhaite que cette réforme soit remise à plat dans ses textes, mais elle reste à mes yeux nécessaire.

 

Dans sa forme actuelle d'application, essayons le moindre mal.

La REFORME DES COLLECTIVITES TERRITORIALES des enjeux majeurs pour nos Communes urbaines, péri-urbaines mais surtout les Communes rurales. 

Etat actuel de la Corrèze : 1 Communauté d'Agglomération - 25 Communautés de Communes soit une couverture de 95,5% des Communes et 97,3% des habitants.

SON OBJECTIF : Organiser différemment les territoires pour répondre avec plus d'efficacité aux besoins et attentes pour l'espace de vie de ses habitants dans lequel ils habitent, travaillent, se déplacent, se forment (éducation et métiers), se soignent, consomment, se cultivent, se distraient ...

 

SES PRINCIPES, ils concernent l'intercommunalité.

- Toutes les Communes, d'ici 2014 devront avoir adhérées à un EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunal).

- Modification du périmètre des Communautés de Communes existantes pour mieux correspondre au bassin de vie de ses habitants. Découpages et achèvement de la carte intercommunale. Possibilité de fusion entre elles.

- Simplification en fusionnant dans les nouvelles intercommunautés les Syndicats de Communes et Syndicats mixtes devenus obsolètes.

- La limite portée à 5000 habitants minimum pour une Communauté de Commune.

- Accroissement et rééquilibrage de la solidarité financière entre collectivités.

 

SES MOYENS : La CDCI (Commission Départementale de Coopération Intercommunale composée de :

- Représentants des Communes 40% actuellement 60%

- Représentants des Communautés de Communes 40% actuellement 20%

- Représentants les Syndicats de Communes et mixtes 5%

- Représentants le Conseil Général 10% actuellement 15%

- Représentants le Conseil Régional 5% actuellement 5%

La CDCI est présidée par le représentant de l'Etat dans le Département assisté d'un rapporteur général et de deux assesseurs élus parmi les représentants des Maires.

Les séances de la CDCI ne sont pas publiques, seules les propositions et les avis qu'elles rendent sont publics.

Ces CDCI existent depuis 1992 plus ou moins actives, mais leurs prérogatives se trouve d'ores et déjà très largement renforcées de par la réforme.

Contrairement à ce que l'on nous dit "Que les Communes ne perdront pas leurs compétences", en fait, elles auront à en gérer tous les ennuis. Elles seront considérées responsables des difficultés de fonctionnement alors qu'elles n'auront plus de pouvoir d'intervention.

 

LES POUVOIRS DU PREFET SERONT TRES RENFORCES A PARTIR DE 2012 !

UN CALENDRIER :

Avant le 30 Avril 2011, d'après les instructions du Ministre à ses Préfets, une première réunion de la CDCI aura lieu. le Préfet présentera les orientations qu'il a retenues pour le SDCI (Shéma Départemental de Coopération Intercommunale).

A compter de cette première réunion une période de trois mois pour formuler des avis de la part des Communes et des Intercommunalités suivi de quatre mois de travail et de propositions de la CDCI sur le SDCI. Délibérations des Communes et adoption du SDCI qui doit être adopté avant le 31 Décembre 2011 et qui devient un document de référence à caractère règlementaire. En 2012 phase de mise en oeuvre par le Préfet avec l'accord des collectivités ou 2013 phase de mise en oeuvre, avec la reprise en main par le Préfet en l'absence d'accord des collectivités ... Que se passera t'il après Juin 2013 ? ... Diverses options ... à suivre

 

ABSENCE DE DEMOCRATIE CITOYENNE ! Je ne crois pas que se soit une bonne solution pour inciter les Electeurs-Citoyens à revenir vers les urnes lors des scrutins !

La réforme territoriale SANS LES CITOYENS !!! Créer une nouvelle Intercommunalité, une nouvelle organisation du territoire avec des enjeux comme développer le bassin de vie de façon cohérent, le plus efficace possible et le faire évoluer dans l'interêt des attentes et la réalité de vie des habitants des Communes, affirmer une identité qui associe les espaces urbains, péri-urbains et ruraux.

Définir ensemble et solidairement ce nouveau territoire, son nouveau périmètre, sa gouvernance, la construction d'un projet de développement harmonieux de ce grand bassin de vie devrait associer à la reflexion et élargir le débat aux forces vives concernées par ce territore dans la diversité de ses composantes, politiques, socio-économiques, associatives et citoyennes.  Cette période de trois mois : Mai - Juin - Juillet 2011 est considérée comme délai de CONCERTATION et c'est là ou les messages passeront et seront entendus par des Préfets ouverts. J'espère en la création de forums participatifs, groupes de travail thématiques qui devraient permette d'apporter des pierres constructives à une réflexion collective pour redessiner les contours de l'intercommunalité. 

Souhaitable également, cette concertation et un compte rendu de bilan qui devraient être mis en place tout au long d'un mandat.

N'oublions pas qu'une intercommunalité réussie , c'est un transfert de compétences de chaque commune au services de tous les habitants au travers une dynamique qui passe par un dialogue constant entre les élus des communes qui la composent avec une obligation de parler, échanger, imaginer les différentes options de façon collectives. L'Intercommunalité est fondé sur un véritable pacte de confiance qui dépasse les simples découpages communaux, un état d'esprit.

MARDI PROCHAIN ARTICLE COMPLEMENTAIRE A CELUI CI : RURALITE MODERNE ET FRACTURE TERRITORIALE ...


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Pour un canton qui était donné susceptible de passer sous le joug de « Corrèze demain-UMP » au travers le candidat Philippe VIDAU -  Maire d’Objat, Président de la Communauté de Communes du Pays de l’Yssandonnais (Poste pour lequel il devrait démissionner, moralité démocrate oblige) avec son programme électoral et sa gestion d’aventure pour le canton d’Ayen et le Département de la Corrèze qu’il prévoyait.

J’avais clairement dit ici sur mon blog que je ne voterais pas Philippe VIDAU et je me réjouis que bon nombre de mes concitoyens en ont fait autant. Face à lui, un gestionnaire sur le terrain qui a tenu ses engagements, intègre, qui à travaillé pour toutes les Communes et ses habitants sans esprit partisan sans relâche, c’est avant tout l’homme qui a été récompensé pour lequel les électeurs de ce canton lui ont renouvelé leur confiance dès ce premier tour de scrutin, cet homme c’est Gérard BONNET il a su rassembler large autour de lui sur un programme porteur d’avenir, concret, social, sans promesses démesurées et réalisables.

Une majorité de Citoyens que j’ai rencontrés pendant cette campagne ont bien compris que la vérité, la transparence, la disponibilité et la sincérité étaient les principales bases de rapprochement avec l’Elu. Cette proximité de terrain je la partage et la souhaite qui me permet de renforcer ma conviction celle qui avant de demander une solidarité à ceux qui non plus rien, à ceux qui non presque plus rien et aujourd’hui à ceux qui ont un peu et qui n’auront bientôt plus rien, il faut combattre les injustices, sociales, fiscales, les privilèges, les passe-droits, le clientélisme, le favoritisme … après ont peu demander l’effort qui sera peu être pas nécessaire d’ailleurs.

Je souhaite ce rapprochement du Citoyen électeur et de l’Elu politique qui est mis à mal d’année en année, l’abstention en est une preuve, comme pour le vote blanc, je dis bien blanc pas nul. Pour ma part, je suis un défenseur pour que l’on reconnaisse en suffrage exprimé le bulletin blanc en contre-partie d’une obligation d’aller voter (acte citoyen) sous peine, et pour laisser une certaine liberté, de faire l’objet de payer une contribution citoyenne pour l’abstention. Voila pour moi un front républicain cohérant.

Pour donner ma position vis à vis du Front National et ou de ses alliés déclarés ! je voterais toujours contre eux. Le problème ne se pose pas en Corrèze il n’y a pas de candidat FN !

Quand on entend le secrétaire général de l’UMP déclaré en cas de présence d’un candidat Front National : Pas de vote pour le FN et Pas de vote pour un front républicain, favorisant ainsi de surcroit le candidat FN, voila une déclaration qui invite les électeurs à rester chez eux devant l’incohérence des propos.  

Justement à ce sujet, question posée à l’UMP Corrézien – Corrèze demain : « Savez vous pourquoi il n’y a pas eu de candidat Front National sur le Département de la Corrèze ? ». Le FN local ne s’étant pas exprimé.

Merci pour la réponse.

Vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre !

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Ne passe pas par « Corrèze demain (d’hier) » avec un retour à l’avant 2008 !

Je reçois ce jour les professions de foi des Candidats aux élections cantonales partielle de 2011 pour le département de la Corréze et canton d’Ayen. Celle du candidat Philippe Vidau de « Corrèze d’hier » (demain pour les fidèles) inscrit pour la circonstance, divers droite (C’est vrai que le sigle ump doit être dur à porter pour faire une campagne d’élection de vérité, de transparence et de rassemblement par les temps qui courent).

Vous avez dit contradiction ! : Un habitant de St Robert, lecteur d’un quotidien local m’informe « C’est bizarre, mais Monsieur Philippe Vidau passe de maison en maison  sur la commune, contrairement à ses déclarations au quotidien : « Refusant de faire du porte à porte jugeant cette démarche d’un autre temps ! ». J’ai répondu à ce dernier, que Monsieur Philippe Vidau était en droit de changer d’avis et que la contradiction est une habitude dans son environnement politique que nous connaissons bien maintenant, la musique médiatique qui est jouée, un style de tango, un pas en avant deux pas en arrière.

Contradiction aussi quand il inscrit dans son programme qu’il va fédérer les communes du canton après avoir rencontré et présenté son programme aux Conseils Municipaux des communes concernées, pour mémoire, se sont les Citoyens qui votent, pas les Conseils Municipaux.

Pourquoi devons nous penser que le Conseiller Général (qui souhaite l’être) réussira cette vocation de fédérateur, alors qu’il n’arrive pas à unir ces même communes, bien au contraire, dans la Communauté de Communes du Pays de l’Yssandonnais qu’il préside.

Revenons à la profession de foi, le programme, les engagements. Un mot revient fort « dynamique » ce mot peut dire bouger, oui mobilité pour les habitants de ce canton dans son territoire voir au-delà, j’ai beau lire et relire le programme et la profession de foi, les engagements pour le canton de Monsieur Philippe Vidau (qui est le seul des candidats), comme pour Corrèze demain, de ne rien dire sur les transports en commun pour nos villages pour les déplacements de ses habitants : travail, vie quotidienne, administratif, familiale et loisirs où tout simplement entre communes (Marchés, commerçants, artisans, professions libérales, patrimoines touristiques). Mais surtout pour les plus défavorisés nos séniors, les actifs ceux qui n’ont pas de voiture, ceux qui en ont une mais difficilement gérable en coût de carburant, d’entretien et d’assurances. Ceux qui pourrait y arriver avec un deuxième emploi, mais pour lequel un second véhicule est indispensable. Transports souhaitable aussi pour accès aux services publics qui ont disparus de nos villages, nous le devons à qui ?, les services de santé ... La commune d’Objat possède une liaison ferroviaire TER, n’est ce pas une chance pour cette ville, ce canton, les cantons voisins et leurs villages d’avoir cette gare d’Objat qui pourrait être un relais multimodal des transports collectifs ? Encore faut il en parler ,voir évoquer une volonté vers le  développement de ce mode de transports pourtant d’actualité en cette période de flambée du prix des carburants. Difficile de lire sur les imprimés les termes : Intérêt général ou intérêt collectif. Souhaitable : L’implantation d’une zone d’activité est subordonnée à l’obligation d’être desservie par les transports en commun avec des horaires concordants aux heures d’embauches et de débauches (Valable pour la future zone de Chez Minet). Est il utopique de croire pouvoir un jour prendre un titre de transports unique à Saint Robert (car+ter) pour aller à Brive dans un temps de transports correct !

Je ne reprendrais pas tous les points des engagements pris au travers cette profession de foi, où il y a beaucoup à dire et pas très sérieux pour ma part, je trouve Monsieur Philippe Vidau bien loin de répondre aux préoccupations et aux souhaits qu’attentent les Citoyens de ce canton et de ce département de la part d’un candidat au Conseil Général.  

Dans l’attente de l’application de la réforme territoriale, voulue par les partisans de Monsieur Philippe Vidau, réforme avec son grand chambardement qui réserve bien des surprises :  financements, compétences … (voir article sur mon blog), pour lequel dès le lendemain de ces élections 2011, la procédure s’engagera au travers des plannings via les Préfectures.

Je ne voterais pas Philippe Vidau et son groupe Corrèze demain, ils n’auront pas ma confiance pour gérer ce canton et ce département. Diviseurs, ils n’incarnent pas, à mes yeux, la compétence et le rassemblement nécessaire, impératif, souhaitable et pluraliste pour notre avenir. Je ne souhaite pas que ce canton d’Ayen et le département de la Corrèze soient gérés sur le modèle de la France d'aujourd’hui avec seulement que des paroles, des promesses, des injustices et une dette colossale qui engage nos enfants, petits enfants et les générations à venir. Pour moi, le préalable à tout projet d’avenir durable c’est une gestion saine et raisonnée de l’argent public.


Pour l'avenir, je reprendrais ici une phrase d’un ami démocrate Breton : Lorsque le dialogue s'instaure, que les hommes et les femmes sont de bonne volonté et de bonne foi, qu'ils réfléchissent ensemble et regardent dans la même direction alors tout devient possible !

 

Démocratiquement vôtre.    

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Ancien élu CONSEILLER MUNICIPAL délégué : Urbanisme - Circulation - Transport en commun. Commune de Grasse 06 Mandat électif : 1977-1983 Ancien membre d'un syndicat intercommunal de transport urbain Grasse-Antibes S.T.G.A. Ancien trésorier d'une association.

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